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Critique de lauremorganx


L'écriture d'Alexandre Civico est sèche, sans complaisance et d'un poétisme réaliste qui enchante par son absence de vernis. Il dépeint des personnalités abîmées dès la racine, sans issue ou porte de secours parce que leur lucidité sur la nature salement humaine ne leur offre aucune opportunité, aucun salut acceptable sans un minimum d'aveuglement qu'ils se refusent.
Finalement, ils subissent et réagissent en victime qu'ils sont et veulent rester, leur quête de dégoût absolu aboutit à l'horreur, celles des pensées, celles des actes.... Zélie s'accroche à un espoir impossible, Antoine se déteste sans détour, Dolores subit sa vie, sa rage, et d'autres femmes imitent son écho de violence qui a plus de sens que la voix(e) originelle. Quant à Pedro, il ne sait vivre sa révolution que par procuration.
Je ferme ce livre sans vraiment savoir si je l'ai apprécié, sans vraiment m'être attachée à ces gens trop conscients d'une misère sociale, d'un machisme dégoûtant, d'un capitalisme aveugle, bête et méchant et... trop ignorants du reste qui n'y a pas sa place. Parce que la bienveillance existe aussi. Ce livre remue la m.... Finalement, c'est peut-être l'effet recherché.
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