(...) je me dois de vous dévoiler que ce qu'on appelle communément les mafias italiennes ne sont elles aussi que des sociétés initiatiques reposant sur les mêmes principes rituéliques lorsqu'il s'agit d'impétrer un initié, de se réunir hors de l'espace profane et de se faire reconnaître de ses membres par des mots et des gestes séculaires.
(pages 30-31)
L’omerta ! La loi du silence. Connaissez-vous ce dicton sicilien ? Nun sacciu, nun vidi, nun ceru et si ceru, dormivu, . Je ne sais rien, je n’ai rien vu, je n’étais même pas là, et si j’étais là, je dormais.
Le portable allumé n’est rien autre qu’un micro qui enregistre les conversations pour les inclure dans une immense banque de données qui, avec des mots-clés, identifie les besoin des utilisateurs pour les diriger vers leurs clients commerciaux.
La Cosa Nostra fonctionne comme une armée, avec ses soldats, soldati ou hommes d’hommes d’honneur, uomini d’onore, qui appartiennent tous à une Famille. Il y aurait près de deux cents Familles en Sicile, toutes dominées par un chef, un capo, et un conseiller, consiglieri…