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Critique de frandj


Lisant les critiques déjà postées, je constate que "Les enfants d'Icare" n'a pas reçu un accueil aussi positif qu'il mériterait, me semble-t-il. Pour ma part, mon impression favorable date de mon adolescence, quand j'ai lu le roman dans son édition originale.
La première partie du livre, contemporaine de la date de sa parution (1953), qui voit le premier contact avec une civilisation extra-terrestre, est très bien menée; le fait qu'aucun "héros" ne se détache dans cet épisode ne m'a pas du tout gêné. Puis, après un long délai, les "Suzerains" se dévoilent enfin. Quoique leur apparence a de quoi surprendre, leur influence sur les Terriens se révèle très bienfaisante,
C'est alors que l'ambiance du roman commence à changer: on s'éloigne clairement de la SF pure et dure. Déjà, les coordonnées de l'étoile (restées jusqu'ici secrètes) d'où proviennent les Suzerains sont révélées par une femme enceinte... dans une séance de spiritisme. Cette femme accouchera d'un fils dont le destin sera exceptionnel. Celui-ci sera le premier individu d'une nouvelle "race" qui, dotée de pouvoirs non-humains, est destinée à clore l'histoire de l'humanité. La fin du roman, qui se passe sur la planète des Suzerains puis sur la Terre mourante, est étrange, voire bizarre, avec des ambitions de type métaphysique - en tout cas très éloignée de l'esprit habituel des livres de science-fiction. On peut critiquer cette fin (J. Sadoul, dans son histoire de la SF a une phrase assassine pour la juger); moi, je dois dire au contraire que je me suis senti troublé et en empathie avec l'auteur.
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