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Critique de MissSherlock
Je découvre Philippe Claudel avec L'Archipel du chien que j'ai beaucoup aimé.
La langue de l'auteur est sèche, vive, sans fioriture ce que j'ai beaucoup apprécié. L'âpreté du style colle parfaitement à l'histoire ô combien sombre : celle de trois migrants morts, échoués sur la plage d'une petite île misérable.
Les personnages sont écoeurants et l'effet miroir fait mal. Je ne vais pas mentir ni me mentir : même si le sort des migrants me brise le coeur, je ne bouge pas le petit doigt pour les aider. Je ne suis pas meilleure que les habitants de l'île qui décident de cacher leur mort. Je suis aussi égoïste qu'eux aussi ce bouquin m'a fait l'effet d'une toile d'émeri.
Cette première rencontre avec l'auteur est réussie, il y en aura d'autres, c'est sûr.
La langue de l'auteur est sèche, vive, sans fioriture ce que j'ai beaucoup apprécié. L'âpreté du style colle parfaitement à l'histoire ô combien sombre : celle de trois migrants morts, échoués sur la plage d'une petite île misérable.
Les personnages sont écoeurants et l'effet miroir fait mal. Je ne vais pas mentir ni me mentir : même si le sort des migrants me brise le coeur, je ne bouge pas le petit doigt pour les aider. Je ne suis pas meilleure que les habitants de l'île qui décident de cacher leur mort. Je suis aussi égoïste qu'eux aussi ce bouquin m'a fait l'effet d'une toile d'émeri.
Cette première rencontre avec l'auteur est réussie, il y en aura d'autres, c'est sûr.
