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Critique de les_aventures_livresques


Ce texte est mon premier de l'auteur et il me tardait de le découvrir. Connaissant le sujet, je m'étais promis un intérêt certain pour celui-ci. Très court, avec peu de lignes par pages, cela semblait être une poignante lecture d'une après-midi : mais seulement la moitié de mon attente fut réalisée. En une après-midi, j'ai eu l'occasion de m'ennuyer et ce livre n'a clairement pas aidé le problème à se surmonter. Nous ne suivons, ici, absolument personne, puisqu'il n'y a aucune intrigue de quelque sorte, c'est comme une suite de portraits multiples de femmes, d'hommes, de mineurs incarcérés, et des personnes qui viennent leur rendre visite, les épouser, les faire pleurer… Aussi le quotidien des gardien.ne.s qui ont un travail qui n'est parfois pas facile. C'est dans ce genre de texte que l'on réalise le sens de la formule « le monde continue de tourner sans nous », c'est alors l'exemple le plus applicable. L'auteur narre également les liens qu'il s'est créé avec les différentes personnalités du milieu carcéral. Je n'ai tout simplement pas trouvé de mérite propre à ce texte qui nous a montré ce que nous connaissions déjà auparavant. Sûrement était-il cathartique pour l'auteur, mais quel en était l'intérêt ? Nous faire découvrir une myriade de profils ? Nous faire comprendre que tous se côtoient, peu importe le degré de gravité de leur crime ? Que la violence est omniprésente et omnipotente dans leur milieu ? Si cela était le but, alors ce texte est réussi. Mais je n'ai malheureusement pas tant accroché à cette description d'une centaine de pages, sans finalité, et pleine d'arrière-pensées. Il me manquait beaucoup de choses ! Un approfondissement de tout ! Des histoires plus profondes, plus lointaines, moins clichées parfois – car la réalité rejoint nécessairement le cliché… le manque de style m'a également peu plu, c'est d'un direct très liminaire ; il est évident qu'un style plein de fioritures et vertus aurait été de trop dans un cas de texte comme celui-ci, mais j'ai du mal à me nourrir de narrations comme celle-ci, c'est un mal personnel, non dû à l'auteur.

L'auteur nous plonge dans le récit de sa vie en étant professeur au sein d'un centre de détention. Ce texte n'a pas d'histoire propre, c'est un ensemble de portraits très grossis de personnes rencontrées pendant ces années – et je crois bien qu'il s'agit de ce qui m'a le plus déplût. C'est d'une écriture liminaire que Claudel nous emmène au haut lieu de l'entraide (limitée) et de la solitude. {10}
Lien : https://clemslibrary.wordpre..
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