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Critique de Des_Mondes_et_des_Mots


C'est une traduction entièrement revue et augmentée de près de 500 pages que nous proposent les éditions Callidor avec la parution de "Shōgun". En commençant ce premier tome, je cherchais à retrouver le plaisir que m'avait procuré la lecture du "Clan des Otori" il y a dix-douze ans ; j'ai donc été très agréablement surprise d'être aussi facilement embarquée dans cette aventure aux enjeux pourtant si complexes ! Cette oeuvre de fiction met en scène l'ascension du daimyo Toranaga (inspiré de Tokugawa Ieyasu (1543-1616)) et l'arrivée du navigateur anglais John Blackthorne (William Adams (1564-1620)) au Japon après le naufrage de son navire qui ébranle l'échiquier géopolitique.

A l'échelle mondiale, l'Espagne et le Portugal (catholiques) affrontent l'Angleterre et les Pays-Bas (protestants) pour le contrôle des routes commerciales. Et sur le sol japonais, les Jésuites cherchent à étendre leur mainmise mais doivent composer avec les marchands espagnols et portugais qui préservent le commerce plutôt que la religion chrétienne, plus ou moins tolérée par les seigneurs locaux. Ces derniers voient d'ailleurs leur pouvoir remis en question au rythme de complots et trahisons quasi-permanents.

Que les amateurs de littérature japonaise soient prévenus, la plume reste très occidentale et loin de Yasushi Inoue, Eiji Yoshikawa ou Ryōtarō Shiba pour ne citer qu'eux. Cependant, je salue le talent de James Clavell qui distille énormément d'éléments sur la société japonaise, ses mythes, son histoire politique, économique, religieuse, sa langue, ses rites sociaux et culturels…en maintenant l'attention de son lectorat. de plus, les scènes de batailles sur terre comme sur mer sont théâtrales et très lisibles ce qui rend d'autant plus logique la nouvelle adaptation de l'ouvrage en série.
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