Sans retour

Quand John Gardner, un grand dirigeant avec famille et amis sortent d'un lodge dans le Montana après dix-huit jours d'isolement, ils sont à bout de force. Rien de plus normal quand on a manqué de vivres pendant un si long moment mais Wesley Colbert, en charge de l'enquête sur les circonstances étranges entourant ce confinement, veut comprendre ce qu'il se cache derrière les mots de Joh Gardner.
L'intrigue a attiré ma curiosité mais en le commençant, j'ai eu l'impression de connaitre ce type de scénario. Ca ne m'a pas non plus beaucoup dérangé, la suite s'est avérée assez particulière pour que je sois happée par l'histoire. le huis-clos dans un lodge immense englouti sous des tonnes de neige est bien oppressant et on s'inquiète pour eux. Mais un malheur n'arrive jamais seul (dit-on) et on rentre clairement dans une nouvelle catégorie de roman. Certains détails peuvent tourner l'estomac, faire fermer le roman quelques brefs instants... Les amateurs de Scream ou Shining ne seront pas en reste. J'ai aimé me faire peur, angoisser à chaque tournant mais parfois c'était un peu trop pour moi. Certains hommes ne semblent animés par des pulsions violentes ou meurtrières et ça m'a fait un trop plein de mauvaises sensations (sans compte les autres livres du même genre que j'ai lu récemment...)
J'ai aimé la symbolique sur les possessions de l'homme à la fin, mais il y a comme une fausse interrogation sur son expérience traumatisante. Un bon page turner malgré mes réserves.
Merci aux éditions Moonlight et à Masse Critique pour cette lecture.