Il y a une petite ville en Nouvelle-Zélande au nom bien trompeur : Christchurch. Seul point positif : le fameux jardin. Points négatifs : ville infestée de criminels en tout genre avec des corps dans de piteux états. Et au milieu de tout ça, nous avons
Paul Cleave. Beaucoup de médias le décrivent en quelques mots : glaçant, humour noir, la nature humaine dans ce qu'elle a de pire.
J'en ai d'autres : grinçant, magistral, cynisme impitoyable. A chaque sortie d'un roman de
Paul Cleave, je sais que je vais passer un sacré bon moment avec lui. Dommage, ce n'est qu'une fois par année…
Bref : parlons un peu de cet opus,
La collection.
De mystérieuses disparitions, un collectionneur très louche, un professeur de criminologie tout-puissant et si impuissant, un détective qui vient de sortir du trou, un hôpital psychiatrique non agréé ISO9001. Voilà quelques pistes intéressantes réunies au fil des pages.
Paul Cleave prend l'exact mesure de la réalité à travers T. Tate, déjà vu dans
Nécrologie. Ce n'est pas de l'humour noir, juste les visions de l'auteur au premier degré ; et ça, c'est magique, de quoi s'écrouler de rire par moment.
Sans avoir un plan hyper élaboré à l'américaine,
Paul Cleave arrive à nous attirer dans ses filets avec un scénario simple et limpide. Comme quoi, il est parfois inutile de chercher des plans mirobolants pour faire un bon roman.
Voilà,
Paul Cleave reste encore le grand maître dans son genre et franchement, il sera très difficile de l'en déloger à mes yeux.
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