Citations sur Nuits de l'âme : 21 poèmes d'après les 21 Nocturnes de Frédér.. (13)
Opus 62 n° 1, si majeur
Il est des soirs
Où se dévide l'âme
Des fils des songes
Que la vie a tissés
Arachnéenne soeur
Fileuse de rêves
Au coeur du grand esprit
Opus 9 no 1, si bémol mineur
Chant étale
Au clair de l’âme
En bord de nuit
Un trait d’amour perce
L’eau du ciel
Rayonne et retombe
Mouillé d’étoiles
Opus 55 numéro 1 , fa mineur
Nous devons marcher en chœur
sentir le vent grisant
de l'ivre sérénité
Pour taire le tumulte
A la froide solitude
Qui bat à jamais.
En nos cœurs .
Opus posthume, mi mineur
Majestueux élan
Au sillage de noblesse
Ton ardeur te porte
Voile alerte
Aux prompts départs
Au loin les rivages de repos
De fin d’écume
Opus 9 no 3, si majeur
Sourde mélancolie
Vagues lancinantes
Aux écumes mourantes
L’exaltation crève
L’âme triste
La lune s’étend
Sur un lit d’astres
Opus posthume, ut mineur
Souvent musarde
Cœur léger
Printemps d’aimer
Aux beaux soirs
Des cœurs à cœurs
La grâce fragile
Des instants futiles
Opus 48 n° 1, ut mineur
Nuit du ciel
Ame en marche
Reposée en soi
Alors que bruissent les siècles
Déployée en mille vertiges
Mouvante comme le pouls du monde
Surgit la paix noire
Opus posthume, ut dièse mineur
Arche de silence
En son or scellé d'air
Un chant grave s'élève
Plus haut que tout
Touchant terre dansante
Il s'échappe céleste
A tire-d'âme
Opus 15 n° 2, fa dièse majeur
Flûte de nuit
Qui flanche et s'élève
Nacelle d'or
Où s'agitent
Les vents du monde
Pour se dissoudre
Fouillis d'étoiles
Opus 55 no 1, fa mineur
Nous devons marcher en chœur
Sentir le vent grisant
De l’ivre sérénité
Pour taire le tumulte
À la froide solitude
Qui bat à jamais
En nos cœurs