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Critique de marcbali
Aujourd'hui je vais évoquer Une chambre à l'hôtel Mékong texte immersif de Jean-Luc Coatalem publié dans la collection Ma nuit au musée. Il est notamment l'auteur de Nouilles froides à Pyongyang. En réalité ce récit ne se déroule pas au Vietnam ou au Cambodge dans le lobby d'un hôtel colonial comme le titre peut le suggérer mais à Paris dans un musée.
Le principe de cette collection littéraire est de proposer à un auteur de passer une nuit, seul, enfermé dans un musée, et de raconter ensuite cette expérience dans un texte personnel. Jean-Luc Coatalem a choisi le musée Guimet, de son nom complet MNAAG (musée national des arts asiatiques Guimet), pour passer cette nuit au milieu des oeuvres rassemblées dans les trois étages et les sous-sols du bâtiment imposant où dorment d'innombrables pièces. le MNAAG est situé à Paris dans le seizième arrondissement près du Trocadéro. L'auteur explique dans les premiers chapitres son choix et ses hésitations avec d'autres lieux possibles pour cette expérience. Depuis son enfance le journaliste, baroudeur et romancier, manifeste un attrait pour les voyages et plus particulièrement en Asie. Sa fascination a probablement des racines familiales qu'il évoque ici. Il mentionne aussi la biographie d'Émile Guimet à l'origine du développement de ce lieu où sont regroupées les oeuvres de l'Asie dans son entièreté : du Pakistan à l'Inde, de l'Indochine à la Chine, du Japon au Tibet. L'expérience immersive nocturne est précédée de rencontres avec la conservatrice Sophie Makariou et les équipes du musée. Avec cet avant-goût le romancier n'a plus qu'à réaliser ce rêve fou de pouvoir passer une nuit insolite à l'abri des regards. Puis le jour arrive : alors que le soleil se couche l'auteur va volontairement se faire enfermer à l'intérieur et composer son programme nocturne qui devra l'inspirer pour sa narration. Bien que l'exercice du récit imposé soit un peu artificiel le résultat est intéressant. En quelques pages Jean-Luc Coatalem explore les salles et décrit les répliques des monuments qui l'entourent ainsi que les oeuvres picturales, sculpturales et les incunables qu'il admire. Son imagination invente de faux fantômes qui viennent hanter le calme et le silence des salles désertes. Son ouvrage au-delà des notations personnelles est une invitation à découvrir le musée Guimet et ses trésors. le lecteur peut être jaloux du privilège de déambuler seul dans les lieux, sans foule et sans bruit.
Une chambre à l'hôtel Mékong évoque une nuit unique, pleine de surprises et d'enchantements. Jean-Luc Coatalem décrit l'intimité du musée Guimet, ses entrailles secrètes et ses fascinantes pièces asiatiques, témoignages de la richesse et de la diversité des cultures et des civilisations. Force est de croire que ces moments sont un véritable ravissement.
Voilà, je vous ai donc parlé d'Une chambre à l'hôtel Mékong de Jean-Luc Coatalem paru aux éditions Stock.
Lien : http://culture-tout-azimut.o..
Le principe de cette collection littéraire est de proposer à un auteur de passer une nuit, seul, enfermé dans un musée, et de raconter ensuite cette expérience dans un texte personnel. Jean-Luc Coatalem a choisi le musée Guimet, de son nom complet MNAAG (musée national des arts asiatiques Guimet), pour passer cette nuit au milieu des oeuvres rassemblées dans les trois étages et les sous-sols du bâtiment imposant où dorment d'innombrables pièces. le MNAAG est situé à Paris dans le seizième arrondissement près du Trocadéro. L'auteur explique dans les premiers chapitres son choix et ses hésitations avec d'autres lieux possibles pour cette expérience. Depuis son enfance le journaliste, baroudeur et romancier, manifeste un attrait pour les voyages et plus particulièrement en Asie. Sa fascination a probablement des racines familiales qu'il évoque ici. Il mentionne aussi la biographie d'Émile Guimet à l'origine du développement de ce lieu où sont regroupées les oeuvres de l'Asie dans son entièreté : du Pakistan à l'Inde, de l'Indochine à la Chine, du Japon au Tibet. L'expérience immersive nocturne est précédée de rencontres avec la conservatrice Sophie Makariou et les équipes du musée. Avec cet avant-goût le romancier n'a plus qu'à réaliser ce rêve fou de pouvoir passer une nuit insolite à l'abri des regards. Puis le jour arrive : alors que le soleil se couche l'auteur va volontairement se faire enfermer à l'intérieur et composer son programme nocturne qui devra l'inspirer pour sa narration. Bien que l'exercice du récit imposé soit un peu artificiel le résultat est intéressant. En quelques pages Jean-Luc Coatalem explore les salles et décrit les répliques des monuments qui l'entourent ainsi que les oeuvres picturales, sculpturales et les incunables qu'il admire. Son imagination invente de faux fantômes qui viennent hanter le calme et le silence des salles désertes. Son ouvrage au-delà des notations personnelles est une invitation à découvrir le musée Guimet et ses trésors. le lecteur peut être jaloux du privilège de déambuler seul dans les lieux, sans foule et sans bruit.
Une chambre à l'hôtel Mékong évoque une nuit unique, pleine de surprises et d'enchantements. Jean-Luc Coatalem décrit l'intimité du musée Guimet, ses entrailles secrètes et ses fascinantes pièces asiatiques, témoignages de la richesse et de la diversité des cultures et des civilisations. Force est de croire que ces moments sont un véritable ravissement.
Voilà, je vous ai donc parlé d'Une chambre à l'hôtel Mékong de Jean-Luc Coatalem paru aux éditions Stock.
Lien : http://culture-tout-azimut.o..
