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Critique de bina


bina
16 décembre 2012
Harlan Coben, Mauvaise base.

Myron Bolitar se dore la pilule sur une plage des Caraïbe en galante compagnie pour oublier une rupture. Bolitar, c'est le côté humain. de qui ? de Win, (de son nom complet Windsor Horne Lockwood, IIIe du nom), esprit froid et calculateur, au bras long. Pour que ce dernier vienne le dénicher dans un lieu où personne ne sait qu'il s'est réfugié, c'est que l'heure est grave.

Et elle l'est. L'un des sportif dont il est l'agent est assassiné, sa secrétaire et associée est accusée du meurtre, du sang est retrouvé dans sa voiture, et l'arme du crime, chez lui. Tout un faisceau de preuve l'incrimine, (personne ne le sait alors absent), et c'est donc Esperanza qui se retrouve accusée.

Dès le début des investigations, on se dit que quelque chose n'est pas claire, qu'il y a manipulation. Mais, une nouvelle fois, Harlan Coben sait nous mener en bateau, peut-être en brouillant un peu trop les pistes. Accusé cette crapule de FJ, pourquoi pas, mais cette caricature d'apprenti voyou héritier de Papa gangster donne vite une impression de paravent pour noyer le lecteur. Et on se demande aussi un certains temps ce que vient faire là la disparition d'une jeune fille douze ans plus tôt. Comme si l'auteur cherchait encore à nous mener en bateau et à distraire Myron de son enquête. Mais non, pas cette fois. Cette fille est bien au coeur de l'affaire, et le manipulateur n'est pas qui on croit.

Molitar, le trop humain, aidé de Win au sang froid, et de Big Cindy (alias Big Chief Mama, sexe : féminin, taille : double mètre, poids : 150 kg) va donc mener l'enquête, non sans mal. Quelques coups de couteau et quelques frayeurs plus loin, il nous apporte la solution sur un plateau. Mais ce n'est pas un héros au beau rôle. Non, il ne peut pas obtenir ce qu'il veut en mémoire du mort. S'il parle, ce sera lui le coupable. Coincé.

Un roman certes agréable, qui se lit facilement, peut-être un peu trop. le lecteur n'a pas assez à réfléchir, comme dans les thrillers à l'ancienne, et des ellipses volontaires (conte-rendu d'entretiens par exemple) ne permettent pas d'avoir toutes les cartes en main. Lorsque Myron les abats (ses cartes), nous sommes évidents surpris, mais pas trop, avec à la fin l'impression que l'auteur ne joue pas toujours franc jeu avec nous.
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