Charmante époque que celle où le temps libre fond comme la graisse chez une liposucée.
Il avait appelé Papa et Maman pour leur dire de ne pas s'inquiéter (autant leur demander de se laisser pousser des branchies et de respirer sous l'eau)
-Win ne me fait pas peur, dit-il.
-Même l'animal le plus crétin, dit Myron, possède un instinct de survie.
- C'était mon père.
- Oui, je l'avais deviné quand Big Cyndi a dit que ton père était en ligne. Ce qui a, par la suite, été confirmé par le fait que tu as répété quatre fois « p'pa » au cours de la conversation. Je suis assez doué dans mon genre. page 191
La ligne entre le bien et le mal n'est pas si différente de celle qui délimite un terrain. Elle a tendance à s'effacer avec le temps. Il faut constamment la retracer. Les joueurs ne cessant de la piétiner, la ligne devient incertaine, floue, au point qu'on ne sait plus s'il y a faute ou pas; impossible de distinguer le bien du mal.
- On ne dit plus ça, dit Sally. Maintenant, on dit sans. Ce n'est pas un centre commercial non fumeur: c'est une zone sans fumée. Bientôt, ils diront que l'eau est une zone sans air. Ou le Sénat une zone sans cerveau. page 283
- Tu confonds ce qui est juste avec ce qui est légal ou ce qu'on considère comme moralement juste. Mais le monde réel ne fonctionne pas comme ça. Parfois, les gentils ne respectent pas les règles parce qu'ils savent que ça vaut mieux. page 374
Le problème avec cette philosophie, c’est que les méchants pensent aussi la même chose et justifient ainsi leurs crimes.
Elle portait une combinaison orange fluo. Oubliez le gris ou les rayures - si un prisonnier voulait s'échapper, il était aussi repérable qu'une strip-teaseuse dans un monastère. Page 57
- Pat, dit-elle, s'il te plaît ... file-nous un coup de main ... En battant des paupières - imaginez deux crabes sur le dos sous un soleil accablant. Page 151
Elle se dirigea vers la sortie. La salle était bondée maintenant et Big Cyndi prenait de la place. Pourtant, les gens s'écartaient devant elle à une vitesse qui aurait rendu Moïse jaloux. page 152