Une séparation difficile, l'impossibilité de voir sa fille, le perte de son emploi, Philippe descend inexorablement vers l'isolement et le rejet de la société. Il se retrouve à la rue, au plus profond de la misère sociale. Il a tout perdu, est seul, confronté à la fuite des regards, à la violence de la vie des marginaux, des centres d'hébergement, à l'errance, au froid, jusqu'à sa rencontre avec
Baudelaire et quelques bonnes âmes qui vont l'aider à remonter la pente. Avec " un hiver avec
Baudelaire ",
Harold Cobert nous entraîne dans la dure réalité des SDF. Son écriture est efficace, simple, avec quelques touches de
poésie. Si certains personnages sont un peu caricaturaux, le lecteur est malgré tout pris par l'histoire de Philippe qui tourne un peu au mélodrame pour tirer la larme à l'oeil des amis des animaux. Malgré un sujet difficile, le livre se lit d'une traite, on a envie que la situation du personnage s'améliore, même si on devine assez rapidement que ce sera le cas.
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