D'habitude, quand un livre m'enthousiasme à ce point, je ralentis vers la fin pour le savourer le plus longtemps possible, mais là, non. le dénouement est heureux (même si les gilets jaunes pointeront leur nez dès novembre 2018) mais les 500 premières pages sont tellement désespérantes et l'écho raisonne tant avec la France...
L'opposition capitale/provinces oubliées, les fake news, une classe dirigeante déconnectée et dans l'entre-soi, la disparition des paysages ancestraux, les déchirements intimes (ça c'est universel), tout est transposable.
Jonathan Coe écrit encore un livre indispensable qu'il faudra relire dans quelques années, quand on mesurera les suites du Brexit.
Commenter  J’apprécie         160