Comment ne ferait-on pas nôtre, cette Voie de l'archer que nous détaille simplement
Paulo Coelho?
Simple?... Mais ce qui semble simple aux yeux du spectateur qui regarde l'archer ou l'artisan, demande un investissement total et constant! Il faut faire, refaire, se tromper, rater sa cible et recommencer jusqu'à la perfection du geste en harmonie avec l'âme.
La Voie de l'archer n'est pas un sentier tranquille et sans embûche.
Au début du bouquin, Coelho nous interroge sur la pertinence d'un exploit, dans des conditions d'exercice optimale: Percer une cerise à quarante mètre! C'est ce que fait le visiteur.
Par contre, la véritable performance, c'est de percer une pêche à vingt mètres, dans l'inconfort d'un pont branlant!... Et là, le visiteur en est incapable.
Cela,
Tetsuya l'a compris et donne la leçon au jeune. la leçon la plus importante: une leçon de vie dont l'arc et son art ne sont qu'une illustration.
Un petit livre joliment illustré qu'il fait bon lire, donc.
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