J'avoue que cette deuxième rencontre avec Coetzee m'a donné du mal.
D'une part, j'ai trouvé très déroutant de me retrouver, sous sa plume austère et profonde, dans l'univers de
Dostoievski et même dans son personnage, ce bond osé entre les cultures et les siècles m'a déroutée.
D'autre part, aborder "
Le maître de Petersbourg" sans avoir lu "
Les possédés" est difficile, des clés manquent. "
Les possédés" est dans ma PAL de cette année, peut-être aurait-il été pertinent d'inverser ces lectures, à moins que "Les maîtres de Petersbourg" soient au contraire une belle manière de le pré-aborder.
Et enfin, c''est douloureux de le voir mis à mal le grand Fiodor, vieillissant, affaibli, endeuillé, fragilisé par les idées nouvelles d'une jeunesse en révolte, honteux de ces propres démons.
Un livre à relire, cette fois-ci je n'étais pas prête.
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