Je l'avais lu fin 2019. Je l'ai relu . Et encore mieux apprécié.
le récit débute par le besoin de quitter la ville pour s'isoler en montagne.
Après un hiver difficile et la sensation de n'aller nulle part, notre trentenaire se sentait à bout de forces.
" Et surtout, je n'écrivais pas, ce qui pour moi, est comme ne pas dormir ou ne pas manger".
Naît alors la décision de laisser Milan pour se transplanter dans une baita de montagne, à 2000 mètres.
Une montagne qu'il connaît depuis son jeune âge. Dans l'espoir de régler les comptes avec le passé et recommencer à vivre.
Là, dans la solitude quasi totale, il découvre une vie plus essentielle et des rapports humains sincères.
C'est donc l'histoire vraie d'une fuite, d'un voyage pour se retrouver lui-même. C'est aussi une lutte à mains nues contre la douleur, le besoin de se dépasser. Car les conditions et les obstacles sont durs en haute montagne. Mais quel bonheur d'aller là où il n'y a pas de sentier. Il pratique le dépassement comme valeur en soi.
Il découvre aussi qu'il peut "tout apprendre, excepté être seul.
L'ouvrage s'enrichit de références à des écrivains qu'il admire dont
Mario Rigoni Stern que j'ai beaucoup lu.
Et, en cadeau, des poèmes de
Antonia Pozzi