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Critique de LeslecturesdeSabine
A la veille de ses 30 ans, lors d'une nuit d'ivresse, Héloïse se raconte, se dévoile; elle nous dit sa vie, ses souffrances mais aussi ses moments de joie, de bonheur... certes bien trop rares.
L'avant-prologue est extrêment bien choisi et nous éclaire déjà ce ce qui nous attend avec ce livre : "Le plus dangereux ennemi que tu puisses rencontrer sera toujours toi-même" - Friedrich Nietzsche.
Héloïse a un parcours difficile, douloureux. Elle traverse dès sa plus tendre enfance des épreuves qui vont la construire, oserais-je même dire la déconstruire. Et c'est ce qu'elle nous raconte au fil des pages, au fil des jours; seuls de courts chapitres nous ramènent au présent. Héloïse semble inapte au bonheur, convaincue de toujours tout détruire autour d'elle, ce qui la pousse souvent à faire de mauvais choix mais elle lutte contre les évènements et surtout contre elle-même, son "ombre" qui la domine trop souvent; elle ne se pose pas en victime mais en combattante. Ophélie Cohen joue heureusement sur l'ombre et la lumière, évitant de nous plonger ainsi dans une noirceur sans fin, qui, en ce qui me concerne, aurait été impossible à supporter; quelques moments lumineux atténuent la douleur du chemin.
L'écriture de l'auteure est simple, directe, sans fioritures excessives et cela permet de créer une proximité plus grande avec Héloïse, donnant l'impression qu'elle nous parle presque à l'oreille. Je n'ai pas pour autant ressenti d'empathie pour elle; juste des raisons de comprendre, justifier, voire même de "pardonner".
Malgré quelques tics d'écriture, l'auteure a déjà une patte bien à elle, une identité que je ne demande qu'à découvrir davantage; une plume, certes perfectible, mais déjà marquée. J'ai aussi beaucoup apprécié les références musicales.
Donc, en résumé, un bon premier roman, une lecture agréable et une "héroïne" que je n'oublierai probablement pas de sitôt.
Petit bémol pour moi ; trop de fautes d'accord de participes passés... C'est le genre de choses qui me gène dans mes lectures.
L'avant-prologue est extrêment bien choisi et nous éclaire déjà ce ce qui nous attend avec ce livre : "Le plus dangereux ennemi que tu puisses rencontrer sera toujours toi-même" - Friedrich Nietzsche.
Héloïse a un parcours difficile, douloureux. Elle traverse dès sa plus tendre enfance des épreuves qui vont la construire, oserais-je même dire la déconstruire. Et c'est ce qu'elle nous raconte au fil des pages, au fil des jours; seuls de courts chapitres nous ramènent au présent. Héloïse semble inapte au bonheur, convaincue de toujours tout détruire autour d'elle, ce qui la pousse souvent à faire de mauvais choix mais elle lutte contre les évènements et surtout contre elle-même, son "ombre" qui la domine trop souvent; elle ne se pose pas en victime mais en combattante. Ophélie Cohen joue heureusement sur l'ombre et la lumière, évitant de nous plonger ainsi dans une noirceur sans fin, qui, en ce qui me concerne, aurait été impossible à supporter; quelques moments lumineux atténuent la douleur du chemin.
L'écriture de l'auteure est simple, directe, sans fioritures excessives et cela permet de créer une proximité plus grande avec Héloïse, donnant l'impression qu'elle nous parle presque à l'oreille. Je n'ai pas pour autant ressenti d'empathie pour elle; juste des raisons de comprendre, justifier, voire même de "pardonner".
Malgré quelques tics d'écriture, l'auteure a déjà une patte bien à elle, une identité que je ne demande qu'à découvrir davantage; une plume, certes perfectible, mais déjà marquée. J'ai aussi beaucoup apprécié les références musicales.
Donc, en résumé, un bon premier roman, une lecture agréable et une "héroïne" que je n'oublierai probablement pas de sitôt.
Petit bémol pour moi ; trop de fautes d'accord de participes passés... C'est le genre de choses qui me gène dans mes lectures.
