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Critique de Ashlie


Suite à la très belle chronique de Michel Abescat sur France Inter un beau matin de septembre sur la route vers le travail, j'avais noté dans un coin de ma tête ce livre qui m'avait intrigué... N'étant pas du tout adepte de polar, je me suis dit que le jour où je me laisserai aller à la curiosité, ce serait un des premiers que je lirai. Alors ça y est, c'est aujourd'hui !

Dans cet ouvrage, il n'y a pas de chapitres. Ce qui nous pousse à tourner les pages sans nous rendre compte pour rapidement le terminer.

Je cite un petit bout de la chronique qui met en appétit :

"Belle récompense pour un texte d'une singulière puissance et d'une grande noirceur : une histoire de double infanticide, évidemment éprouvante, mais racontée sans aucune complaisance."

Dès le début, nous apprenons que Rosine noie ses deux filles dans leur bain. Et nous quittons rapidement cette scène pour nous diriger vers un autre personnage, Clélia, une enquêtrice de personnalité. Une justicière de la justice. Elle cherche dans le passé, des criminels, des gens la plupart du temps très ordinaires, ce qui fait qu'un jour, ils basculent et deviennent des criminels ordinaires. Tout comme Rosine, la criminelle ordinaire.

Clélia est celle qui se bat pour une justice juste. Sa langue, jamais dans sa poche. Une enquêtrice qui, malgré le fait qu'une personne soit jugé de criminel et que l'acte commis est monstrueux, cherche à comprendre la raison, pour que ça puisse lui servir. À travers Clélia, l'auteure Sandrine Cohen nous montre que le criminel ordinaire n'est pas réductible à son acte et à le droit de comprendre le pourquoi, que dans tout criminel il y a un enfant à entendre. Clélia est celle qui enquête sur les raisons qui pourraient expliquer, pas excuser, mais expliquer le geste.

J'ai beaucoup aimé Clélia, cette femme qui est capable de tout retourner sur son passage pour faire valoir la justice. La vraie…

"La justice n'est pourtant juste que lorsqu'elle considère l'individu et la singularité de ses actes."
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