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Critique de MARCUS36


Nous sommes le 10 septembre 1960 aux Jeux Olympiques de Rome. A 17h30, l'ultime épreuve, le marathon, va débuter, les "grands" sont présents : Zatopek, Vandendriessche, Rhadi Ben Abdeselem, Keily et un inconnu, un jeune caporal éthiopien qui se distingue en courant pieds nus, Abebe Bikila.

L'auteur, Sylvain Coher, signe ici ce que j'ai envie de qualifier comme un exploit littéraire. Plus qu'un récit sportif, c'est un récit poétique de cette course légendaire, narré par Abebe, qui durant ces premiers vingt kilomètres, pense à son épouse, aux conseils de son coach, sans oublier cette petite voix qui le suit.

J'ai été entraîné sur ces routes interminables par les métaphores, les descriptions, les pensées de ce caporal, l'optimisme de celui-ci, ses observations. Nous sommes en direct et malgré les transmissions difficiles, nous assistons à un final épique, digne de Marathon.

Ce livre rend le sport encore plus beau, vécu dans la tête de ce coureur mais aussi, et c'est là que je considère ce roman comme une réussite à l'égal de l'épreuve, dans la tête de l'écrivain. Moi qui ne suis pas du tout adepte de la course à pied, j'avoue que courir à travers ces pages est vraiment addictif.

Le challenge de ce récit est simple, tenter de lire en moins de temps qu'Abebe Bikila a fini ce marathon : 2 heures quinze minutes seize secondes. Faute de disponibilité, je n'y suis pas arrivé mais je m'y entraîne, et vous, le battrez-vous?
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