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Critique de Kely


Mon ressenti sur cette lecture

Une lecture difficile pour moi.
Difficile sur le plan psychologique, et extrêmement difficile par le style d'écriture de l'auteure, son choix des mots.
En effet, seules les dix dernières pages de l'épilogue épargnent le lecteur du langage ordurier, outrancier, vulgaire, violent...
Martina Cole nous fait pénétrer dans l'univers de l'East End, historiquement réputé pour l'extrême violence régnant au quotidien, et qui a atteint son apogée dans les années soixante, avec le développement du gangstérisme.
Le lecteur se retrouve donc dans une ambiance lourde et engluante empreinte de criminalité, racisme, misère sociale et morale, analphabétisme, un monde dont on ne s'échappe pas!
Pourtant le parcours et la terrible histoire de Suzan a su retenir mon attention et m'accrocher jusqu'à la fin...sans doute parce que j'avais envie d'y trouver une fin heureuse, ou tout au moins, une lueur d'espoir!
On commence à espérer lorsque l'on découvre que sa "source de vie" sont ses enfants, pour lesquels elle fera preuve d'abnégation, et à qui elle dispense un amour sans limites. Sa vocation de mère lui suffira à endurer toutes les humiliations, les chagrins, les peurs, les violences, la faim...
Bien que révoltée, en tant que femme, tout au long de ma lecture et au fur et à mesure que Suzan "acceptait" cet enfer journalier, j'ai été très touchée par sa capacité à pardonner toute "la crasse" accumulée, notamment au niveau de sa mère et de sa soeur.
Pour conclure, je dirais que la gravité et la réalité du sujet abordé aurait mérité un autre traitement au niveau de l'écriture!.

Note : 4/10
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