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Critique de Ladybirdy


L'auteure s'intéresse ici aux répercussions des drames et traumas sur un enfant. Elle explique dans « Notes de l'auteur » « qu'on ne peut parler de sociopathie ou de psychopathie avant 18 ans. »
Alors comment comprendre son livre où il y est question de la monstruosité d'une gamine de 10 ans ?

Lalie vit de plein fouet la séparation brutale de ses parents. Son père a délaissé sa mère pour sa jeune maîtresse enceinte de lui. Sa mère ne s'en remet pas et voue une colère sans fond à cette jeune femme, Ségolène.
Les parents sont tous deux défaillants en ne communiquant pas avec leur fille, en ne la préservant pas de leurs griefs. La petite qui semble avoir une intelligence hors pair, en voyant son univers partir en fumée va se muer petit à petit en véritable monstre sans pitié aucune.

Vous avez la belle-mère prénommée la pute (mot qui revient à tout bout de champ). Je vous livre ce passage exquis et si raffiné : «Mon père, il est à nous ! Pas à la pute ni au demi-pute. le demi-pute, c'est Malo.  C'est simple : comme sa mère est une pute, lui, il l'est à moitié. C'est un demi-pute parce que c'est un garçon. »
Magnifique n'est ce pas ! Si ce passage vous parle, vous allez raffoler de ce livre.

Après la belle-mère, vous avez le camarade de classe bouc émissaire, des nouveaux-nés qui pleurent beaucoup, des petits chatons tous mignons et un chiot qu'on va offrir comme cadeau de noël à la Lalie. Tous les clichés y sont il me semble, inutile de vous faire un dessin, cette peste de Lalie ne surclasse pas les codes de la banalité ras des pâquerettes.

Vous rajoutez des parents aveugles et obnubilés par leur petit ego, vous obtenez un thriller qui se lit d'une traite car, pas bien épais, mais qui fera hausser les sourcils aux amateurs du genre qui s'attendraient à une histoire qui sort du lot.

Rien de neuf par ici, ça sent le roussi, la série B et Chucky la poupée qui tue, je ne sais pas vous mais moi je trouve que c'est passé de mode. À bon entendeur.
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