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Critique de CaroGalmard


Sandrine Collette et ses héroïnes aussi sauvages que le monde dans lequel elles vivent.
Sandrine Collette et ses grands espaces, la nature immense qui écrase celui qui veut la conquérir.
Ce roman encore une fois fait la part belle à nos instincts primaires avec comme héroïne une chasseuse. Dépouillée de ses atours civilisés, sans féminisme forcé, juste une femme comme il a du en exister au temps où la chasse justifiait la survie. Et il y a cet homme qui vit à côté de la femme. Qui ressent son côté animal et qui le respecte, parce qu'il l'aime.
Comme dans la plupart des romans de Sandrine Collette, il reste en filigrane cette question essentielle : qui est le plus animal de l'animal ou de l'homme ?
Le palpitant s'affole, on ne sait plus qui est le chasseur et le chassé. On pardonne la cruauté instinctive, mais pas celle destructrice et dominatrice. On se demande si on aurait suivi cette bande de dingues qu'on ne fréquenterait même pas dans la vie de tous les jours, pour chasser un ours au milieu d'espaces si paisibles et lointains.

Alors on lit avec délices cette histoire de gens transis de froid, pétris de peur, mais qui ne renonceraient pour rien au monde.

Faut-il le lire ? Oui. Bien au chaud sous la couette...avec un thé tibétain au beurre de yack



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