Et toujours l'écriture de
Sandrine Collette. Qui me happe et me laisse pantoise. Mais cela n'a pas suffit cette fois.
La relation d'emprise, tout comme les sentiments ambivalents de la victime pour le pervers et sa difficile reconstruction lorsqu'elle parvient à s'enfuir sont admirablement bien décrits (malgré une scène un peu trop "trash" pour rester crédible je trouve).
En revanche, la rencontre de Clémence avec Gabriel, de cette "frêle jeune femme écorchée vive" et de cet homme "mature qui a le syndrome du saint-Bernard parce qu'il a vécu un drame personnel" m'a laissé un arrière-goût d'
Anna Gavalda que je n'ai pas beaucoup aimé. Cette relation "thérapeutique" m'a semblé trop convenue, trop artificielle. Dommage.
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