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Critique de NicolaK


Enfin fini Et toujours les forêts.
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L'horrible enfance de Corentin, sa mère qui ne l'a jamais aimé et l'a abandonné à gauche à droite chez des copines moyennant finances, jusqu'au jour oú elle le laisse devant la porte de sa grand-mère, dans un village entouré de forêts, m'a touchée.
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Corentin grandit aux côtés de la vieille Augustine, et son affection, réelle bien que non dite, lui redonne confiance en lui et en sa capacité à être aimé.
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Puis vient le moment des études dans la grande ville, oú Corentin se perd en tourbillons de festivités avec sa bande d'amis.
Ils refont le monde dans les catacombes
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Pendant ce temps, à la surface, le monde a décidé de se refaire lui-même, en commençant par tout faire cramer. Quand les gamins ressortent du sous-sol, tout est dévasté, tout a brûlé et fondu.
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Alors Corentin va parcourir des kilomètres à pied, dans un paysage apocalyptique oú le soleil ne se lève plus, oú il ne reste qu'une demi-nuit permanente et oú une poussière de cendres obstrue le ciel.
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Mais le jeune homme veut retrouver les forêts, espérant qu'elles auront été épargnées, ainsi que sa chère Augustine.
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Pour tout vous avouer, ce n'est pas un livre à lire fin octobre alors qu'on a des températures estivales qui vont encore grimper en novembre.
Ça fait longtemps que je redoute les retombées probables du réchauffement climatique, donc pour le moral, il y a mieux. Mais ce n'est pas la faute de l'auteure.
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Sandrine Collette partait sur une bonne idée, mais c'était long, cette marche... j'en avais presque mal partout avant de me préparer à mourir d'ennui.
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Longs passages contemplatifs oú elle aurait au moins pu soigner le style.
Malheureusement, j'ai retrouvé ces phrases percutantes certes, mais qui hachent le récit. Disparues les belles envolées devant lesquelles je m'extasiais et ce n'est pas l'action inexistante qui pouvait compenser, cette fois.
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Donc un retour en demi-teinte, pour un roman que j'ai trouvé long et dont la lecture fut laborieuse.
Bien entendu, ce n'est que mon avis, et je vous invite à vous faire le vôtre.
Mais je regrette l'époque oú la plume de l'auteure m'emportait.

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