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Citations sur Religions, couleur rouge sang... (1)

"Préface Stephen BLANCHARD

La notion de « liberté de conscience » est souvent mal comprise en étant réduite au for intérieur, simple fait de penser ce qu’on veut sans l’exprimer publiquement. C’est évidemment insuffisant, car personne ne peut savoir ce qui « se passe dans la tête » d’une autre personne... Il s'agit d'une liberté publique de conscience.
Il faut noter que la notion de « conscience » est marquée par l’origine latine du mot, co (cum) scientia, qui signifie connaissance partagée, voire confidence ou complicité. Cette étymologie met en évidence la valeur partagée de l’acte moral, ainsi considéré dans la conception classique. Ce dernier n’est pas subjectif et privé, mais objectif et collectif. La notion est donc ambivalente : elle correspond à la fois à la connaissance intime que le « moi » a de son propre état, de ses idées, de ses impressions, et à la faculté de discernement du bien et du mal, ainsi qu’à l’appréciation de la valeur morale des actes et des situations. Dans les deux cas, la conscience désigne un « lieu » intérieur (source de l’identité personnelle, ce que les juristes appellent « le for intérieur », lieu où l’on juge et décide, « en son âme et conscience »). Alors que la « connaissance » articule les relations mentales avec le monde, la « conscience » dans la réflexivité, caractérise le sujet face à l’objet : l’être humain en tant que siège d’un savoir sur lui-même.
La « liberté religieuse » découle de cette liberté de conscience.
Il va sans dire que cette liberté individuelle de penser ne doit engendrer ni violence ni totalitarisme
Didier COLPIN décrit tout à fait bien dans sa poésie ses craintes quant au devenir de notre humanité… Toutes les grandes civilisations ont connu, de l’Espagne à la France, de l’Italie à la Perse, de la Chine à l’Amérique nombre d’atrocités renouvelées au fil des siècles, car le glaive persiste, toujours omniprésent, et de nombreux crimes au XXIème siècle sont encore impunis. Didier COLPIN a ce « sentiment de nausée » car « l’avenir peut frémir » lorsque le peuple impuissant assiste aux attentats religieux. Et pourtant toutes les religions devraient adopter des paroles de paix conformément aux paroles du cœur « frères, aimez-vous les uns et les autres ».
Au sein de son recueil reviennent souvent les mêmes mots : fanatisme, hérétique, fatwa, dictatures, autoritarisme. Je peux comprendre le désenchantement de l’auteur sur l’ensemble des « religions » et son envie de connaitre des lendemains meilleurs, entre « l’ordre moral » et la « décadence ». Il le dit lui-même : « l’histoire se répète » inlassablement et pendant ce temps-là, « de quoi Dieu rêve-t-il ? ».
Didier COLPIN cherche l’espoir, une lumière, un déclic qui pourraient changer la face du monde. Son constat n’est pas exhaustif. Il souffre à la manière d’un opprimé parce qu’il est dans l’incapacité de « changer l’eau en vin »…

Stephen BLANCHARD, Président de l’association ‘Les poètes de l’amitié – poètes sans frontières’ et Directeur de la revue internationale ‘Florilège’ a une “(…) implication de tous les instants dans ce qu'on appelle ''la chose publique'' usant de ses dons de comédien, de chanteur, photographe, de conteur, en faveur de l'enfance ou de la personne âgée. Acteur du bien public en général, le poète Stephen Blanchard, plein d'ardeur et de feu, se déploie dans tous les domaines du bénévolat. (Médaille d'or de la jeunesse et des sports et du bénévolat en 2014, Responsable de La Société d'encouragement au bien.) Il serait difficile d'énumérer toutes ses actions civiles humanitaires. Il n'est que consulter le Net pour découvrir l'ampleur de sa création poétique et artistique, les revues, les concours de poésie, les spectacles qui donnent à cet humaniste l'espace nécessaire à ''ses ailes de géant'' qui comme celles de « L'albatros » de Baudelaire, l'empêcheraient de marcher s'il ne pouvait les déployer. De l'aveu même du poète, son action en faveur des autres restreint d'autant le temps qu'il pourrait consacrer à sa création poétique qui est néanmoins riche et reconnue par de nombreux prix littéraires ; mais rassurons-nous, la plume est toujours là , le cœur toujours chaud et l'esprit toujours vif. D'autres œuvres ne manqueront pas de surgir par la force des mots qui, chez Stephen Blanchard, sont des météorites venues d'un esprit créatif que nul ne peut freiner (…).
Jeanne CHAMPEL-GRENIER”

Stephen BLANCHARD est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages comme :
« Ainsi faut-il » préfacé par Yves Fred Boisset,
« L'éveilleur de mots » préfacé par Laurent Bayard,
« Débiles visés » préfacé par Jean Gelbseiden,
« Survitudes » préfacé par Michel Lagrange."
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