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Critique de Davalian


Quatrième et dernier des quatre romans qui constituent les oeuvres les plus développées du canon de Conan Doyle, La vallée de la peur est une oeuvre à part. Personnellement, j'ai été déçu par ce revirement. Il peut être lu à la suite de l'Étude en rouge, du Signe des Quatre et du Chien des Baskerville sans qu'il soit nécessaire de mettre les yeux dans les différents recueils de nouvelles. Mieux vaut d'ailleurs les lire après.
Si l'ombre de Moriarty et de sa non moins mystérieuse organisation plane, elle apparait comme le prétexte pour accrocher le lecteur (et l'intrigue) à la geste de Sherlock Holmes. du moins cela se ressent après avoir lu le dernier problème. Dans cet épisode fort court (tout juste deux cent pages), le héros brille par son absence. Bon d'accord… il est bel et bien là, mais ne fait aucun effort pour conserver son rang. Il se contente de formules trop souvent lues et relues et devient cassant et franchement désagréable. C'est grande tristesse que de constater à quel point le célèbre détective se transforme de lui-même en cliché. A cet égard l'incipit est tout à fait révélateur.
Le récit est captivant d'un bout à l'autre, même s'il faut reconnaître qu'il est une variante (habilement conçue certes) d'autres scénarii développés par l'auteur. Deux temps sont clairement marqués. D'abord la résolution d'un meurtre dans une ambiance confinée, puis un récit d'aventures vécues sous d'autres cieux qui éclaircirent la première partie. Watson se voit crédité du privilège de servir de fil rouge. Pour autant de raisons, cet ouvrage s'adressera avant tout aux fans et ne sera pas conseillé aux non-initiés.
Lien : http://kriticon.over-blog.co..
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