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Citations sur Connaissance des Arts, n°757 (9)

JEAN COUTY, PEINTRE BÂTISSEUR
Solidement amarré entre Rhône et Saône, un nouveau musée privé dédié à l’oeuvre de l’artiste lyonnais Jean Couty (1907-1991) ouvre ses portes à quelques mètres de sa maison familiale et de son atelier, face à l’île Barbe. « J’ai fondé ce musée pour rendre hommage à mon père qui a consacré sa vie entière à la peinture, pour faire rayonner son oeuvre en lui accordant une plus grande place dans l’histoire de l’art », déclare son fils, Charles Couty. Au sein d’un bâtiment ancien rénové par les cabinets d’architectes Jérémy Rochet et ITRW, les collections se déploient sur huit cents mètres carrés.
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LE CARAVAGISME SELON VALENTIN
Fruit de l’association du Metropolitan Museum de New York et du musée du Louvre, l’exposition Valentin de Boulogne (1591-1632), dit Valentin, vient parachever celle, pionnière, de 1973-1974 consacrée aux peintres français ayant subi l’ascendant du Caravage (1571-1610). Arrivé à Rome âgé d’une vingtaine d’années, Valentin obtint un vif succès en restant fidèle tout au long de sa courte carrière au caravagisme, courant pictural à caractère naturaliste et dont les compositions, dramatisées par de puissants effets de clairobscur, privilégiaient les figures en « gros plan ». Bien que l’artiste ne fût jamais oublié et qu’il fût encore apprécié par Louis XIV, les oeuvres de Valentin avaient fini par être noyées dans le vaste courant caravagesque. À partir d’un corpus élargi depuis 1974, l’exposition, en réétudiant les problèmes chronologiques, redéfinit les caractéristiques et l’évolution de l’art du peintre, ouvert en fait à tous les genres avec une poésie propre. Valentin abordait ses sujets non pas, comme Caravage, en fixant l’instant psychologique d’une action saisie à son paroxysme, mais en imprimant à ses personnages une distance mélancolique déjà rencontrée, par exemple, dans les sculptures du maître de Chaource (Jacques Bachot) au XVIe siècle. En mêlant réflexion et action, Valentin resta, à Rome, un génie très français.
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Toute collection, quand elle est construite avec sincérité, est le reflet d'une personnalité.
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Paul Rosenberg _ L’invasion allemande va faire voler ce monde en éclats. Dès leur arrivée à Paris, les autorités nazies investissent la galerie. Ce temple de l’art devient, comble d’une ironie grinçante, l’Institut d’études des questions juives, chargé de concevoir l’immonde exposition « La France et le juif » au palais Berlitz en 1941. Paul et sa famille ont trouvé refuge à New York. Trois cents tableaux sont restés en France, certains dans le coffre d’une banque à Libourne, que les Allemands vont piller en 1941. Après-guerre débutera un nouveau combat, pour la restitution des œuvres, dont plusieurs ont orné le bureau de Goering. La dernière retournée à la famille Rosenberg est une toile de Matisse, Femme assise, en 2015. Une cinquantaine sont encore portées disparues
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ANNE SINCLAIR PARLE DE PAUL ROSENBERG

On connaissait Paul Rosenberg, mais au travers des autres protagonistes de son époque, et donc de façon si fragmentaire… Il a fallu la fervente curiosité de sa petite-fille, Anne Sinclair pour écrire le portrait « en pied » de cet homme
qui fut l’inlassable artisan de la notoriété de Picasso, Braque ou Léger. Ce livre est né un jour de 2010 où un employé d’état civil a exigé qu’elle fasse la preuve que ses quatre grands parents étaient bien français… Voici revenu l’écho de l’Occupation et, avec lui, le souvenir de l’entre-deux-guerres, quand Paris était la capitale de l’art moderne. Plongée dans les archives familiales conservées à New York, elle évoque un grand-père « français, juif et amoureux des arts », qui lui a enseigné sa façon de visiter un musée : « surtout ne pas s’obliger à tout voir, repérer ce qu’on aime le plus, y aller directement et, en fin de course, refaire le circuit en sens inverse pour garder en mémoire le tableau qu’on aurait voulu emporter ». Une leçon pour la vie.
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LES VRAIS FAUX VERMEER
On ne peut parler de la redécouverte du maître de Delft sans évoquer l’un de ses avatars les plus spectaculaires : les faux Vermeer de Han Van Meegeren (1889-1947), peintre, restaurateur et grand faussaire devant l’Éternel (ill. : Le Souper à Emmaüs, 1936-1937, 115 x 127 cm). Il s’était spécialisé dans l’imitation des oeuvres de Frans Hals, Pieter de Hooch, Gerard Ter Borch et surtout Vermeer. Durant la Seconde Guerre, ses faux Vermeer furent très recherchés, notamment par les Allemands lorsqu’ils occupèrent la Hollande. Hermann Goering
en posséda. Après la guerre, le faussaire fut arrêté pour avoir vendu ces trésors nationaux aux nazis. Pour sauver sa vie, il dut peindre un nouveau Vermeer devant témoins ! On a du mal à comprendre, aujourd’hui, comment ces affreuses peintures ont pu duper les spécialistes…
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VERMEER_Quelques décennies avant Anna Banti, Marcel Proust confiait au critique Jean-Louis Vaudoyer : « Depuis que j’ai vu au musée de La Haye une Vue de Delft, j’ai su que j’avais vu le plus beau tableau du monde ». On sait quel rôle joue cette Vue de Delft dans la Recherche du temps perdu. Au soir de sa vie, l’écrivain Bergotte, l’un des personnages de la geste proustienne, vient admirer le tableau dans une exposition, et se laisse fasciner par un détail. « Un petit pan de mur jaune (qu’il ne se rappelait pas) était si bien peint qu’il était, si on le regardait seul, comme une précieuse œuvre d’art chinoise, d’une beauté qui se suffisait à elle-même […] C’est ainsi que j’aurais dû écrire, disait-il. Mes derniers livres sont trop secs, il aurait fallu passer plusieurs couches de couleur, rendre ma phrase en elle-même précieuse, comme ce petit pan de mur jaune. »
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40 ANS, LE BEL ÂGE DU CENTRE POMPIDOU
Le Centre Pompidou a déjà 40 ans, comme le temps passe… Le surgissement de ce lieu que l’on appelait alors «Beaubourg», du nom du plateau où il était implanté, loin des quartiers traditionnels de la culture, avait, en 1977, suscité une colossale polémique. La réalisation architecturale confiée à Renzo Piano, Richard Rogers et Gianfranco Franchini était loin de faire l’unanimité – un journaliste du « Figaro », académicien, l’ayant même qualifiée d’«encyclopédie de culture de l’angoisse ».
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LE TRAIT PARFAIT
Invitée cette année au Salon du dessin, l’École des beaux arts de Paris présente des feuilles acquises par une association d’amateurs de dessins créée par Jean Bonna en 2005. De Hubert Robert à Giuseppe Penone, voici une sélection rendant hommage à leur incroyable générosité.
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