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Critique de ecceom


C'est la qualité Bosch

Michael Connelly nous livre là un drôle de polar.

Son inspecteur fétiche, Harry Bosch, sans doute inspiré par la diffusion de la série "Affaires non classées" se retrouve désormais à la section des affaires non résolues au LAPD, tentant de reculer l'âge fatidique du départ à la retraite.

Alors qu'il s'apprête à enquêter sur un crime vieux de 22 ans, ses chefs changent brusquement de priorité et lui confie une autre affaire : le fils d'un conseiller municipal influent (Irving, l'ancien chef du LAPD et ennemi juré de Bosch par ailleurs), vient de plonger tête la première, depuis sa suite du Château Marmont.
Bosch doit déterminer s'il s'agit d'un suicide ou d'un meurtre (on remarquera au passage que pour cette affaire de chute, il se fera aider par son coéquipier qui s'appelle...Chu. Ça tombe bien).

Connelly surprend agréablement en parvenant à faire cohabiter 2 enquêtes totalement indépendantes, tout en conservant l'unité du roman.
Au fond, en menant de front les 2 investigations, Bosch ne fait qu'illustrer son principe "tout le monde compte ou personne".

C'est habile, assez prenant, avec son lot de jeux de pouvoirs, de manipulations et de petites trahisons. Ce n'est pas au niveau du "Poète" (sans Bosch), "Los Angeles river" ou du "dernier coyote", mais ça reste très bon.

Bosch est toujours ce policier à principes, attachant et intègre, dans une cité des Anges qui porte bien mal son nom. Son humanité de vieux flic est renforcée ici par son nouveau rôle de papa poule (il élève sa fille Maddie depuis le décès tragique de sa mère) et par une idylle naissante, pudique et complexe.
Mais quelqu'un qui écoute dans sa maison de Woodrow Wilson Drive, Franck Morgan, Art Pepper ou Chet Baker, peut-il être vraiment mauvais ?

Seul bémol, une traduction (dés la 1ère page), assez saugrenue.
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