Le désir ressemble à un volcan sur le point d’exploser.
Est-il possible de mourir de plaisir ? Je sais qu’il s’agit généralement de la réponse du corps à un stimuli corporel douloureux, mais est-il possible d’être si excité que le plaisir se transforme presque en douleur ? Je n’ai jamais fait l’amour dans un taxi mais si ce chauffeur traîne encore plus longtemps, je suis capable de le faire.
J’ai l’impression de me trouver à la croisée des chemins. Le passé, le futur et le présent tourbillonnent autour de moi. Le désir, la soif, le bien et le mal. Toutes ces voix et toutes ces forces hantent mon esprit. Mais l’une est plus forte que toutes les autres.
Le désir hurle en moi.
Être doué pour le sexe est une chose, mais l’alchimie en est une autre que l’on ne peut pas simuler. Et, à cet instant précis, celle qui bouillonne entre nous me conduit presque au bord de l’orgasme.
Apprendre à ne pas être trop pressée est certainement une bonne chose, si bien que je choisis de ne pas faire d’histoires. Je préfère sortir mon téléphone. Je parcours Instagram et consulte mes mails, tout en fredonnant le refrain de la chanson qui est en train de passer sans vraiment m’en apercevoir.