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Critique de ladesiderienne


Depuis le début, je suis fan des polars de Michael Connelly et de son personnage emblématique Harry Bosch. Qui peut mieux que cet auteur servir de guide à travers les bas-fonds de Los Angeles et sa banlieue pour vous faire découvrir l'envers du décor loin des paillettes d' Hollywood Boulevard ? Même si, au fil des années, en prenant de l'âge notre inspecteur favori s'est assagi et que ses réflexions sont souvent teintées d'un parfum de nostalgie, le plaisir de le suivre reste le même.

Dans "La vérité à deux visages", il officie toujours comme volontaire au service des "cold cases" de la petite ville de San Fernando et n'hésite pas à donner un coup de main à ses collègues. Son expérience passée va être utile pour les aider à traquer les meurtriers de deux pharmaciens (le père et son fils). Rapidement, un trafic d'oxycodone, un médicament opiacée, est mis à jour, et pour arrêter les commanditaires, Bosch ne va pas hésiter à jouer les infiltrés. Parallèlement, un homme qu'il avait arrêté pour viols et meurtres et qui végète depuis 30 ans dans le couloir de la mort, l'accuse d'avoir trafiqué les preuves ayant conduit à son inculpation. Ce dernier, par l'intermédiaire de son avocat, demande à ce qu'on étudie l'ADN présente sur les pièces à conviction, recherche impossible à l'époque. Bosch va faire appel à son demi-frère Mickey Haller pour défendre sa réputation bafouée.
Qui dit Haller dit procès et donc nouvelle confrontation avec l'impénétrable justice américaine. Même si ce n'est pas la partie que je préfère, je reconnais que le tortueux avocat fait des merveilles. Et une fois de plus, notre Harry Bosch est prompt à jouer les justicier, toujours au service de la veuve et de l'orphelin, souvent au péril de sa vie. Eh oui, toujours cette profonde humanité pour les faibles, cachée sous ses airs de dur à cuire. J'ai apprécié également de retrouver d'anciens collègues qu'il avait côtoyés pendant ses années de service au LAPD.

Deux aventures policières (qui ne s'imbriqueront pas en une seule comme souvent mais dont l'une aura tout de même des effets indirects sur l'autre), sublimées par la précision de la plume de Michael Connelly, le contrat une fois de plus est rempli. Pour moi, c'est un 18/20.
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