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Critique de JCDuce17


Ce roman est vraiment très long et bien plus long qu'il aurait du être pour plaire au lecteur que je suis.
Pat Conroy usait indéfiniment des adjectifs : des qualificatifs, des démonstratifs, des possessifs, des numéraux, des indéfinis, des interrogatifs... et je me demande si il n'en a pas inventé de nouveaux usages pour l'occasion tellement il en abusait. 200 pages au minimum sont superflues en détails inutiles !

Sous cet atour lourdaud il y a une histoire assez pataude et datée inscrite dans les sentiments américains des années 80.
Les nombreuses évocations à la poésie new-yorkaise sont strictement insaisissables en français : la traduction nuit elle ou bien le fond est-il déjà nul en anglais ? Ce ne sont pas des poèmes qu'écrit Savannah Wingo mais des charades mal trouvées.
Pour terminer avec ce qui est difficilement digeste dans ce bottin, ce sont des dialogues brodés sans soucis de réalisme tant la répartie dasn chaque discussion est artificielle et forcée qui que soient les protagonistes, mention particulière pour les enfants s'exprimant comme des académiciens.

Il reste néanmoins une fresque familiale forte, une panoplies de profils bien barrés, une trame sinueuse qui délivre vers la fin du livre après des détours scénaristiques abscons une cohésion réjouissante.

Il me reste à voir à l'écran ce que Barbara Streisand à fait en soap de cette histoire. Elle aura dans tous les cas démontré qu'un film suffit à compacter les 1000 pages du pavé.

Si vous aimez le genre, Karoo de Steve Tesich est une bonne référence au genre de l'américain mature tourmenté par ses émotions familiales et ses échecs face à la vie.
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