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Critique de ATOS


Lucy rêve. Lucy mange des images. Pas de mots, mais une envie, un besoin. Une force. Rêver, imaginer, comprendre. Marcher, prendre le risque, rejoindre l'inconnu, ces « autres » qui lui semblent différents mais infiniment semblables. Pierre Pelot, Yves Coppens et Tanino Liberatore ont uni mains, voix, et esprits en amitié commune pour pour nous faire parvenir les gestes de Lucy. La mise en marche de la conscience. Résonance d'émotions, émergence de sentiments.
Cela aurait pu être un conte, et c'est là tout le rêve d'une humanité. Et si Lucy fut emportée par les tumulte des eaux, ce n'est pas parce qu'elle a voulu rejoindre « les autres », c'est que la peur, la crainte, lui a ordonné peut être cette minute de trop. Ce rapport aux « autres » qui lui a imposé cette distance, distance qui ne lui permit pas de rejoindre, à temps, les « autres ».
Je suis allée rendre visite à Lucy, au musée de Paléontologie de Paris. Et je me suis demandée si Lucy avait emporté avec elle son rêve.
« Dans les beaux-arts et dans les sciences … l'esprit humain a dépensé autant d'imagination que partout ailleurs. »Jacques Hadamard – dans « Essai sur la psychologie de l'invention en mathématique ».
Art, poésie, et sciences sont les plus grands projectionnistes de l'histoire que nous créons.

Astrid Shriqui Garain
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