Je porte plainte contre toi
Pour m'avoir donné la vie
Je t'accuse d'avoir su si bien m'aimer
Je t'accuse d'avoir tronqué la réalité
Je te condamne à rester
Tout la vie dans mon coeur emprisonné
Jusqu'à ce que je t'en donne la clé
Attends! Ne bouge pas. Reste là
C'est moi qui irai vers toi.
Il y a la trouille qui te colle à la peau et la détresse qui, elle, court derrière. Il y a ton souffle qui s'arrête et ta respiration qui essaie de lui pratiquer le bouche-à-bouche. Ça fait peur.
C'est ainsi que j'ai décidé de terminer mon histoire, ma vie. Dans un beau et très grand saut. Je pense d'ailleurs qu'il était parfait.
Je ne cadre pas dans cette société-là. La vie et moi, on n’est pas faites pour vivre ensemble. Un arbre a plus de liens avec la vie que moi.
C’est fou comme je l’ai aimé. C’est fou comme je l’ai laissé. Et c’est fou comme je l’aime encore.
Il ne voulait pas plus de moi que je voulais de moi. On s’entendait bien là-dessus, au moins.
J'ai remarqué la couleur de ses yeux. Ils étaient bruns. Bruns comme de la merde.
Ou tellement perdue que n'importe quel moyen est bon pour oublier, pour s'imaginer que les choses changent, pour fuir le quotidien
Ce n'est pas vraiment la drogue que j'aimais.
C'est ma vie que je n'aimais plus.