La peine d'exception, c'est la peine capitale. le soir même de l'exécution sur la chaise électrique d'un tueur, qui a attendu 10 ans dans le couloir de la mort, ses empreintes digitales apparaissent, dans un crime rappelant, par son rituel, furieusement celui perpétré par le défunt.
Les descriptions détaillées des autopsies, puisque j'avais déjà lu un roman de
Patricia Cornwell qui doit donc adorer nous en abreuver, sont aussi horribles qu'inutiles. Les descriptions détaillées des arcanes de l'informatique, durant des pages et des pages, susceptibles (et je me demande !) d'intéresser les experts, m'ont eux aussi laissée de marbre.
Bien sûr la figure de Kay
Scarpetta, qui doute d'elle-même, qui travaille énormément, et se fait soupçonner de meurtre alors qu'elle cherche et se consume dans sa recherche du meurtrier, est touchante, ( comment expliquer qu'elle a fait un cadeau de 10 000 dollars, que sur une enveloppe contenant un foulard de soie, il y ait ses empreintes mais qu'elle n'a jamais voulu corrompre son assistante en lui donnant 300 dollars, comment expliquer son emploi du temps puisque vivant seule, elle n'a pas d'alibi ?)
On lit donc ce livre malgré les autopsies, on veut le finir et … ouf.
Patricia Cornwell est dépressive, lit -on dans sa biographie. Cela ne m'étonne pas.