Le diable n'a pas de cornes -
Albane Corti - Lu en septembre/octobre 2019.
La couverture du livre est magnifique.
Pour commencer, je remercie Albane pour son geste si gentil , m'avoir envoyé son livre dédicacé par la poste. J'ai mis un peu de temps pour le lire, ayant été grippée et en total manque de concentration.
Cinq histoires, cinq femmes, jeunes et moins jeunes, cinq caractères différents. Rien ne les destinait à se rencontrer un jour.
Mais le malheur favorise parfois des relations inattendues.
Syrène, Pauline, Arielle, Maude et Messaline vivent chacune la douleur de la perte d'une personne qui leur est chère, qui sa meilleure amie, qui son fils, qui son mari, qui son père, et qui son fils aussi. Elles se trouvent autour d'une thérapie orchestrée par le Docteur Daudron dans le but de déculpabiliser, de comprendre, de réagir pour pouvoir se reconstruire.
Les patients doivent former des groupes de travail et c'est ainsi que ces cinq blessées de la vie vont devenir les meilleures amies du monde.
Albane Corti nous les présente une à une en alternance avec les séances de thérapie et nous suivons ainsi le parcours de chacune pour arriver à la résilience tant espérée, ce qui ne se fera pas sans mal vous l'aurez compris.
C'est avec une plume bien d'aujourd'hui qu'
Albane Corti nous plonge dans les questionnements sur la mort d'un proche - ai-je fait tout ce qu'il fallait - les silences de l'absence, les souffrances qui nous habitent et contre lesquelles on est totalement impuissants. Mais aussi des moments magiques qui viennent contrebalancer ces état de tristesse, les partages, les rencontres, les projets qui naissent, et le temps qui passe inexorablement et qui aplanit les chagrins sans pour autant nous faire oublier, mais qui nous amène à plus de sérénité.
L'histoire se déroule à Lyon,mais aussi dans des régions parfois reculées du monde où l'on découvre des rites de funérailles inconnus chez nous. J'ai aussi découvert un peu la gastronomie lyonnaise et je me suis promenée dans les rues de cette belle ville que je ne connais pas de visu.
Pour tout cela, je vous remercie Albane. Et surtout, tant que vous le pourrez, continuez à écrire pour le plaisir de nos yeux.