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Critique de SophieChalandre


Cette oeuvre novatrice satisfait avec une générosité inédite le goût de l'époque pour le collage, la discontinuité, l'ouverture, l'expansion du récit en sous-récits multiples. Marelle récupére également le regard surréaliste qui élève le hasard au rang de destin. La dimension ludique de Marelle, déjà induite par le titre, puis par les langues inventées (le gliglico que parle le protagoniste) et par le texte-puzzle à la construction duquel le lecteur est convié, produit une littérature réflexive et avant-gardiste qui porte haut le plaisir pur de la lecture, grâce à un humour très présent et un écueil élitiste toujours évité. Ce parti-pris pour le jeu révèle une volonté d'adapter à l'écriture des inventions plastiques que Cortazar jugeait susceptibles de subvertir le conformisme bourgeois
Ce roman, dont le premier titre envisagé était Mandala, est, sur le mode l'association surréaliste et de l'expansion mécanique, une métaphore de l'univers, le roman total et infini qui propose au lecteur de révolutionner ses habitudes de lecture.
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