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Critique de Kassuatheth


C'est le premier roman de Jacques Côté que je lis. Je ne peux donc pas le comparer à Nébulosité croissante en fin de journée, la première enquête de Daniel Duval ou à le Rouge idéal, sa deuxième enquête. J'ai toujours l'impression d'arriver au milieu d'un party lorsque le livre que je lis n'est pas le premier d'une série. C'est encore plus vrai lorsqu'il est assez intéressant pour me donner le goût de lire les autres.

C'est le héros presque traditionnel, famille mono parentale, avec une épouse qui est morte. Il adore sa fille et consulte un psy parce qu'il a des problèmes sérieux. Il est cependant en couple avec une femme médecin et riche ce qui ne l'enchante pas. Comme la majorité de ces héros, il sait mener une enquête et voir ce que les autres ignorent.

Avec Louis Harel, il forme une équipe dépareillée tellement ils sont aux antipodes l'un et l'autre. Duval est pour l'avortement et contre la peine de mort alors que Louis est contre l'avortement et pour la peine de mort. Louis fait partie d'un mouvement charismatique alors que Duval ne peut pas blairer l'Église. Duval comprend la situation des homosexuels alors que Louis fait encore des blagues lourdes à leur sujet.

L'enquête est captivante. Il y a plusieurs suspects mais à chaque fois qu'ils trouvent un nouvel indice pouvant en incriminer un, ils réalisent qu'ils font fausse route.

Louis Harel ne gagnera certainement pas le prix de la diplomatie il réussit toujours à poser la mauvaise question au mauvais moment. Il fait des blagues que je n'oserai pas mettre en citation.

Contrairement à certains romans policiers, tous les éléments permettant de découvrir le responsable se retrouvent clairement dans les informations données précédemment.

En lisant ce roman, j'ai fait une expérience : le lire en suivant l'enquête sur les lieux mentionnés grâce à « Google map » et « Google street view. »
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