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Critique de Diabolau


Cinquième tome, et dernier du premier cycle du Vent des Dieux. Cette relecture est décidément laborieuse. Pourtant, cette série, que j'ai en entier, ne m'avait pas laissé un souvenir aussi cuisant.
Le complot contre Oshikaga, cousu de fils blancs depuis le début, se dénoue, et la mémoire de Tchen-Qîn lui revient enfin.
Toshi a de nouveau trouvé le moyen de rappeler qu'il était une tapette, comme à chaque tome. C'est une obsession chez Cothias, ou bien ?
Les têtes vont tomber, forcément. J'ai trouvé que Mara semblait bien résignée de la perte de son dernier enfant qu'elle voulait pourtant à tout prix sauvegarder, et que le duel de la fin était complètement artificiel, car on ne comprend pas bien ce qu'Oshikaga espère purger par ce combat, même en tenant compte des traditions médiévales japonaises.
Pimiko devient encore plus insipide et pitoyable, elle la femme forte qui voulait voler de ses propres ailes, la voilà qui quitte son esclavage sexuel chez le moine bouddhiste pour retourner à la même situation avec Oshikaga.
Bonjour la vraisemblance aussi quand Tchen-Qîn taille littéralement en pièces 10 ninjas surentraînés alors qu'ils viennent de le surprendre à poil à faire des galipettes avec Mara
Quant à Kaï, il est pathétique jusqu'au bout, et si vraiment la seigneurie du Daimyo lui échoit, on ne donne pas cher de sa peau.
Non, vraiment, si le dessin d'Adamov se défend et permet quand même d'arriver au bout, le scénario paraît bien famélique de la part de l'auteur des 7 vies de l'épervier.
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