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Voici un tome qui me laisse un petit sentiment de déception mais qui est vite rattrapé par une bonne partie de grande satisfaction.
Si l'histoire est en marche et que le destin de Henri IV, bien connu pour nous, se referme fatalement sur le roi de France, les personnages de fiction sont, quant à eux enfermé dans un intrigue bien répétitive...en tout cas dans la première partie du tome. Pour ce qui est de la fin : wahw! Quelle montée en puissance et quelles bonnes idées.
Bon, je dois avouer que je n'ai pas trop adhéré au personnage titre du tome. Je n'ai pas vraiment compris l'intérêt, en plein XVIIe siècle français, d'un moine jésuite samouraï maniant le katana....vraiment, je ne saisis pas.
Le déroulement de l'histoire laisse présager une suite bien sombre...je m'y attèle de ce pas.
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Ce quatrième tome poursuit sur la lancée de L'arbre de mai, ce qui n'étonnera personne. Les scènes à la Cour du roi sont moins nombreuses que précédemment. D'ailleurs le récit s'intéresse davantage à Ariane, qui va vivre de bien sombres heures.

Étrangement l'assassinat d'Henri IV et le destin, désormais incertain, du sympathique Germain (qui maîtrise avant l'heure la célèbre botte de Nevers) sont rapidement expédiés. Dommage, car ils sont annoncés depuis si longtemps ! D'autant que l'on doit se contenter de quelques allusions au sacre de la reine, alors que quelques planches auraient été les bienvenues. Et dire qu'il faut être patient pour pouvoir faire tous ces constats.

Deux nouveaux personnages font leur apparition. L'intrigue progresse et réserve des surprises (notamment pour le justicier masqué). Les nouveaux venus sont des méchants franchement détestables. Leur rôle, leur discours, les conséquences de leurs actes ont font très rapidement des monstres. L'effet est réussi mais il réserve des passage difficile à soutenir (torture, viol, décapitation...). Les passages durs sont légions.

Les dessins restent de très grande qualité et contribuent à faire de cet album une réussite... qu'il faudra réserver à un lectorat au coeur bien accroché.
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Un début qui m'a fait soupirer de déception, une belle montée en régime et une fin magnifiquement mise en scène. Voilà ce que je vais retenir du quatrième opus des Sept Vies de l'Épervier.

Déception au début oui, car il s'agit d'un plat réchauffé des épisodes précédents : le compte Thibaud de Bruantfou poursuit Masquerouge et tombe ridiculement dans tous ses pièges. Ariane de Troil cherche la compagnie due vengeur masqué ; son père la désapprouve à coup de baffes. Henri IV et Germain Grandpin, copains comme cochons, écument les tavernes en philosophant (bon, cette partie-là reste très marrante).

Puis intervient le personnage étonnant de Hyronimus ; un ancien jésuite qui a professé au Japon. Il en est revenu catholique fanatique et… samouraï. Son rôle est de déceler le malin dans le corps de ses contemporains et de l'en extirper… par tous les moyens : torture ou coup de sabre, tout est bon. le comte Thibaud fait appel à lui pour dénicher Masquerouge. Hyronimus va à la pêche aux infos chez les Troil. Ces scènes sont dures, crues, angoissantes. La révolte du père d'Ariane est un plaisir immense.

La fin est une magnifique mise en scène, les personnages atteignant crescendo et de manière synchrone, une ou deux cases par ligne scénaristique, une apogée de leur destin : le duel de Masquerouge et Hyronimus, l'assassinat de Henri IV par Ravaillac, le dauphin Louis tuant son premier cerf de ses mains. On imagine aisément ces scènes filmées au ralenti baignant dans une musique tragique portée par un coeur de 400 voix ! Génial !

Dommage que les personnages soient si figés pendant les scènes d'action. Dommage que le dessin type ligne claire ne profite pas des effets dramatiques qu'apporte l'ombre.
Mais bravo pour le 4ee de couverture toujours aussi original. Il transcrit les dialogues de la sorcière aveugle, qui à l'intérieur du livre n'en finit pas de balancer leur destin funeste à la face des héros, et de son vrai Maître qui s'amuse beaucoup de tout cela : le Diable !!!
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Est-il possible de changer le titre qui est :
HYRONIMUS
et non pas Hydronimus ?
Merci
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Dans ce quatrième tome, il est essentiellement question de sorcellerie et de pacte avec le Diable. L'on admet que celui qui se fait appeler "L'épervier" aurait en effet conclut un tel pacte avec le Malin...
Vérité ou élucubrations ?

En ce temps de grâce 1610, les prêtres l'entendent bien ainsi et sont bien décidés à ne pas laisser ce dernier, ainsi que sa protégée, Ariane de Troïl échapper à la justice divine. Que de sujets qui m'attirent certes mais ce tome m'a beaucoup déçu tant je l'ai trouvé malsain, avec des scènes très choquantes à mon goût, notamment, celles de "la question" menées par les gens de l'Eglise afin de savoir si une femme (eh oui, il l'on parle souvent de sorcières et à l'époque, c'était toujours les femmes qui en pâtissaient) et celle d'une servante violée par les nobles au service de ces hommes que l'on dit "de foi".

Pendant ce temps là, le sacre de Marie de Médicis approche mais Henri le redoute car il sait que, d'après les présage de la vieille femme aveugle, cela signifierait sa fin...

Un graphisme très travaillé (trop puisque certaines images m'ont choquées), une intrigue qui grandit (c'est l'une des raisons qui me donne l'envie de continuer et finir de "re"lire cette série, en espérant que les tris derniers tomes soient un peu durs. A découvrir !
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fresque magnifique; pour moi la plus belle épopée en BDque j'ai lue jusqu'à maintenant... mais je suis loin d'avoir tout lu.
L'auteur mêle avec brio le fantastique, le conte, l'aventure, l'histoire, les destins.
Et ouvre la porte à tout un univers (le cycle des sept vies);
sept albums pour 7 vies.
J'aime aussi particulièrement le dessin de cothias si particulier, si précis.
Une référence
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