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Les 7 vies de l'épervier - BD tome 2 sur 7
EAN : 9782723425377
48 pages
Glénat (15/11/1984)
4.05/5   137 notes
Résumé :
Pourquoi avoir choisi un épervier, mon Maître ? Demanda la Sorcière.
Pourquoi pas un rapace de plus grande envergure et de meilleure allure, pour nous donner des chances de satisfaire un plus grand nombre de spectateurs, - Je n'avais pas le choix, lui répondit le Diable : l'Aigle était déjà prix par les Grands de ce monde, et le Faucon aussi. Et puis quoi qu'on dise, le grand nombre du public ne m'appartient pas. Il appartient à Dieu qui a toujours su se tail... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Acte II de notre grande comédie. C'est celle de ces chiens enragés qui ont failli casser les fils du destin reliant les héros connus ou anonymes de cette histoire maudite.
Le destin est à l'oeuvre, et ces fils se resserrent entre eux de manière inexorable. Ariane, toujours effrontée et hardie, connaît les premiers tourments de la passion amoureuse... le Dauphin, moins capricieux, commence à comprendre que gouverner se conjugue avec rouerie et malignité.
Les adultes se montrent résignés. Pour eux, la fin du long voyage approche. le bon roi Henri IV, par une étrange prémonition, sait qu'il ne mourra pas dans son lit ou dans les bras d'une femme… Les fantômes et les remords du vieux baron viennent le hanter chaque jour tandis que son dos se courbe un peu plus… Notre étrange chevalier masqué est fatigué de son éternité et de son immense solitude. Les nantis, plein de morgue, tiennent toujours le haut du pavé, et écrasent de leurs bottes les gueux.
Il fait froid dans ce deuxième tome. Même notre bon roi grimace et jette aux alentours des regards inquiets…
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Ce deuxième tome des "7 vies de l'épervier" m'a moins plu que le précédent - même si j'ai trouvé que les graphismes étaient toujours aussi bien travaillés et le suspense grandissant -, pour une raison bien simple : c'est que je l'ai trouvé assez cruel surtout en raison des sévices corporels que l'un des comtes de Bruantfou inflige à un simple paysan, par simple jeu. Et pourtant, il faut se dire que c'était sûrement comme cela à l'époque. C'est dingue comme la richesse et la supériorité sociale peut pousser un homme aux pires atrocités. Celui qui se fait appeler "l'épervier", et qui est mort, non pas physiquement mais sur le plan moral il y a dizaine d'années de cela (je vous laisse découvrir pourquoi en vous plongeant dans le premier tome) n'entend pas laisser ces atrocités impunies.

Cela reste don un très bon ouvrage tans sur le plan historique que sur l'histoire en elle-même. Ariane grandit puisqu'elle a aujourd'hui huit ans et que son "frère" Guillemot en a, quant à lui, dix (je vous laisse également le soin de découvrir pourquoi j'ai mis le mot "frère" entre guillemets !).

A la cour du roi Henri IV, le dauphin Louis est un enfant gâté, du même âge qu'Ariane et leur destin semble étroitement lié puisqu'ils sont nés le même jour mais jusqu'à quel point ?
L'épouse d'Henri, Marie de Médicis, est une femme à qui son mari ne prête aucune attention mais qui et que l'on voit que lors de rares occasions dans la série (enfin, jusqu'à présent). Un autre personnage qu'il me faut citer est celui de Ravaillac afin que vous comprenez que cette série est remplie d'histoire et que c'est en grande partie pour cela que cette dernière m'intéresse et que je vous conseille vivement de découvrir !

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Plutôt un 3.5 qu'un 4 étoiles. Petite baisse de régime.

Les deux groupes de personnages, les imaginés et les historiques, poursuivent leurs chemins parallèles sans se croiser pour l'instant. Ariane et son frère Guillemot s'amusent à chevaucher la campagne enneigée d'Auvergne, aperçoivent un épervier qu'ils suivent dans l'espoir de tomber sur le "Masquerouge". Ce dernier est occupé à observer le comte de Bruantfou et sa clique qui par jeu fait pourchasser un pauvre vieux charbonnier par ses chiens, chasse sanglante et impressionnante. Cela réclamera vengeance. Pendant ce temps Henri IV accompagné du poète Malherbe et du dauphin Louis quitte Saint Germain pour Paris car son Conseil l'attend au Louvre. Un incident, sa voiture est brisée et les voilà obligés de poursuivre dans un vieux chariot. A l'entrée de Paris la Garde ne les reconnait pas et la foule les menace.

Peu d'évènements dans ce tome en somme. Les auteurs en profitent pour renforcer les horreurs dont les riches nobles sont capables de faire subir aux pauvres mécréants - ils les écrasent littéralement sous leurs bottes - et surtout pour parfumer l'atmosphère d'un ésotérisme envahissant et malvenu au travers de la vieille sorcière maitresse des éperviers qui comme une Parque chante à tous que leur destin est déjà écrit (cela ne l'empêche pas d'intervenir en faveur du roi, et sans son intervention le "destin écrit" pouvait être jeté au feu comme un mauvais brouillon). J'espère que l'histoire va bientôt passer une vitesse en rapprochant les lignes scénaristiques.

Le dessin des décors, des palais, des costumes est toujours impeccable, mais j'ai du mal avec les visages inexpressifs, lisses et interchangeables qui diminuent la qualité de l'ensemble.

Je vais devoir faire une pause mécanique dans ma lecture de la série: j'ai commandé les tomes suivants mais ils tardent à arriver!

Bonne lecture à tous!
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Le temps des chiens débute d'une manière toute royale, laissant la première place à Marie de Médicis et à Henri IV... présenté une nouvelle fois dans de beaux draps. Curieusement, la scène à un petit air de déjà vu... au bout de deux tomes, à peine ! Ce passage est rapidement oublié car voilà que s'annonce un affrontement divertissant mais bien peu crédible.

Cet épisode passé, l'histoire se laisse lire avec plaisir, d'autant qu'elle se limite à quelques personnages principaux. La présence de Malherbe apporte une dose d'impertinence à un escapade royale fort originale.
Très rapidement, l'histoire du justicier masqué de rouge tourne court. La direction prise est convenue, commode avec des pistes annoncées de manière bien peu subtile.

Pour ne rien arranger, après une pause bienvenue, la magie refait son apparition d'une manière franchement agaçante. Ainsi la scène de la porte de l'octroi, sans doute le moment clé de ce deuxième tome, est... ridicule. L'entrée en scène d'une nouvelle tête au potentiel intéressant laisse espérer de belles perspectives. Tout comme une utilisation adroite d'un certain rapace.

Même si cet album réserve de bons moments, ceux-ci tiennent surtout aux dessins. Comme le précédent, cet album parvient difficilement à convaincre, et à faire décoller la série.
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Encore un grand tome… où les auteurs prennent du plaisir à raconter des bribes d'histoires au sein de l'Histoire.

Cela semble décousu. Et cela l'est, il faut bien l'avouer. D'ailleurs, les auteurs s'en amusent. Ils placent ces mots sur le récit décousu dans la bouche même de la vieille aveugle qui balade son hibou et un bouc noir… après avoir donné son épervier (aux 7 vies) à un chevalier qui porte maintenant une cagoule rouge. Celui-ci n'est pas en reste et il défie l'autorité d'un gros bouffi de seigneur local, le Duc de Bruantfou.

Le lecteur assiste alors à une succession de différentes scènes, sans réellement percevoir de lien entre elles à ce stade. Henri IV recueille un chansonnier irrévérencieux, puis se fait attaquer par ses propres soldats, avant d'être refoulé aux portes d'une cité, à quelques mètres de Ravaillac qui rêve déjà de jouer du couteau… Il est vrai que les tensions remontent entre catholiques et protestants. La vieille aveugle intervient pour calmer les ardeurs de Ravaillac, il est trop tôt...

Que dire d'Ariane qui en pince vraiment pour le mystérieux inconnu à la cagoule rouge… si seulement elle savait qui il est réellement… le comte de Bruantfou se divertit en chassant un pauvre hère qui ramassait du bois sur ses terres. Ce duc mérite une leçon, mais gageons qu'elle ne sera pas suffisante pour le lecteur qui ne peut manquer de détester ce Bruantfou...

Tout cela est distillé avec un art consommé du scénario, pleinement servi par un trait raffiné et précis. Cothias fascine et Julliard éblouit, il semble pouvoir tout dessiner.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Pourquoi avoir choisi un épervier, mon Maître ? Demanda la Sorcière.
Pourquoi pas un rapace de plus grande envergure et de meilleure allure, pour nous donner des chances de satisfaire un plus grand nombre de spectateurs, - Je n'avais pas le choix, lui répondit le Diable : l'Aigle était déjà prix par les Grands de ce monde, et le Faucon aussi. Et puis quoi qu'on dise, le grand nombre du public ne m'appartient pas. Il appartient à Dieu qui a toujours su se tailler la meilleur part, quand bien nous savons, nous, qu'il ne le mérite pas ! - Mais cet Epervier-là n'es-il pas trop fragile pour pouvoir assumer un semblable combat ? Une telle démesure ? - Nous verrons, dit le Diable.
C'est un oiseau petit mais qui ne manque pas d'air...
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Ils ont fait peindre leur blason aux couleurs des saisons pour témoigner ainsi de leur compréhension et de leur soumission aux lois éternelles de notre mère nature, plus puissante que toutes les lois, que toutes les illusions inventées par les hommes.
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Soyez indulgent, sire, la vue courte n'est-elle pas la plus grande qualité qu'on exige d'un soldat qui exécute ainsi les ordres aveuglément !?
Du reste, s'il poursuit dans cette voie, nul doute que ce guignol finisse par faire carrière !
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- Mort aux huguenots ! Vive la sainte ligue ! (Ravaillac)
- Vive l'Espagne !
- Non Ravaillac ! Pas de couteau ! (La mystérieuse dame)
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- Il en est des saisons comme de chaque chose sur Terre, qui prennent les dimensions des regards qu'on leur prête...
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