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Critique de Jelussa
Un roman court et néanmoins intense !
Véritable récit initiatique à plusieurs égards : apprentissage de la survie et de la solitude, rencontre avec des communautés, divers deuils, devenir femme, mère, le monde des chamanes.
On ne peut pas dire qu'il y a peu d'actions puisque le récit est une succession d'actions, cependant ce sont celles du quotidien, celles qui permettent la vie et la survie. On mesure alors combien la vie traditionnelle des inuits ne s'embarrasse pas de superflu.
Si l'on est dans les pensées de la jeune Uqsuralik (puisque le texte est écrit à la première personne) on ne connaît pas vraiment ses pensées intimes, ses émotions. C'est un peuple qui s'exprime peu, qui se comprend aussi par les gestes, les regards. Il s'agit aussi peut-être du choix de l'auteure qui voulait mettre en avant le côté spirituel : le lien ténu avec les esprits et les divinités, leur rôle au quotidien, les rites et tabous, les malédictions par le biais des tupilak, et le chamanisme.
Ce texte donne lieu à de belles descriptions de la nature mais également du lien entre la nature et l'homme. Il surprend souvent, nous pousse à nous questionner.
Véritable récit initiatique à plusieurs égards : apprentissage de la survie et de la solitude, rencontre avec des communautés, divers deuils, devenir femme, mère, le monde des chamanes.
On ne peut pas dire qu'il y a peu d'actions puisque le récit est une succession d'actions, cependant ce sont celles du quotidien, celles qui permettent la vie et la survie. On mesure alors combien la vie traditionnelle des inuits ne s'embarrasse pas de superflu.
Si l'on est dans les pensées de la jeune Uqsuralik (puisque le texte est écrit à la première personne) on ne connaît pas vraiment ses pensées intimes, ses émotions. C'est un peuple qui s'exprime peu, qui se comprend aussi par les gestes, les regards. Il s'agit aussi peut-être du choix de l'auteure qui voulait mettre en avant le côté spirituel : le lien ténu avec les esprits et les divinités, leur rôle au quotidien, les rites et tabous, les malédictions par le biais des tupilak, et le chamanisme.
Ce texte donne lieu à de belles descriptions de la nature mais également du lien entre la nature et l'homme. Il surprend souvent, nous pousse à nous questionner.
