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Critique de soniarobinard


Retour sur : "Les coquelicots du désert" de Ophélie Courtain

GENRE: littérature blanche (inspiré du burn-out de l'auteure.)

Marie, jeune femme dans le milieu médical, s'occupe de ses patients comme ci ils faisaient parti de sa famille.
Tous dans le coma, elle s'attache facilement, trop facilement à eux et à leur famille.

Mais quand le nouveau "chef" prend les commandes du service tout se dégrade et c'est petit à petit que la dépression prend place chez Marie...

Jusqu'au jour où la cocotte minute explose et que le verdict du burn-out tombe..

Malgré le soutien et l'amour de son conjoint, Marie va de plus en plus mal...

Un roman émouvant, touchant qui nous prend aux tripes..
On vit les montagnes russes en même temps que Marie.
On s'attache très facilement et rapidement à tous les personnages. .
La plume de l'auteure est à la fois légère et percutante...
Un premier roman qui j'espère ne sera pas le dernier...
Merci ophelie pour cette belle découverte littéraire.

RÉSUMÉ: Marie fit pivoter le cadre entre ses mains et lut l'inscription au dos du tableau :

La silhouette délicate du coquelicot, se balançant au gré du vent, symbolise l'hésitation. Malgré son apparente fragilité, il résiste et se montre d'une grande robustesse. Certaines graines dorment dans le sol - parfois pendant des décennies - avant de revenir à la vie, fleurissant les champs et les collines, mais aussi les déserts. D'où son association aux idées de mort et de renaissance. Je crois que nous sommes nombreux, sans le savoir, à ressembler à ces coquelicots. A avoir la force de pousser, malgré notre vulnérabilité, même en plein désert. J'ai donc appelé ce tableau " les coquelicots du désert "

Marie leva les yeux et pensa à ses proches mais aussi à tous ces anonymes qu'elle croisait. A toutes ces tempêtes indélectables qui grondaient probablement derrière certains sourires de façade. A tous ces flots de paroles et ces rires fracassants qui venaient sans doute parfois combler un vide abyssal. Peut-être n'était-elle pas si seule à affronter cette traversée après tout.
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