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Critique de gill


Georges Courteline est un dramaturge narquois qui aime rire des travers de ses semblables.
Il fut, dit-on, l'inventeur du "conomètre", sorte d'instrument de mesure destiné à déterminer la bêtise d'un individu en faisant monter un liquide dans un tube et qui, invariablement, aspergeait sa victime.
Il nous offre, avec ce recueil, quatre pièces très courtes.
"Le commissaire est bon enfant" présente un fonctionnaire de police intransigeant et cassant, qui ne prend pitié, ni de l'homme en danger, ni de la femme maltraitée et qui, pourtant, soupçonneux, importune un honnête homme.
Le tableau est cruel pour ce commissaire, mais il devient, soudain, moqueur, le montrant ridicule, lorsque surgit Floche, le mari fou de la plaignante éconduite.
La Brige est le héros, si l'on peut dire, des deux pièces suivantes.
Jean-Philippe La brige, trente-six ans, domicilié 5 bis avenue de la Motte-Piquet se présente comme un philosophe défensif. Ce qui veut dire qu'il est déterminé à vivre en parfait honnête homme mais qu'il s'applique à tourner la loi pour en éviter les griffes.
Et racontée par Courteline, cette conception de vie est tout un programme.
La dernière pièce, "La paix chez soi", est une "confrontation conjugale" entre l'écrivain Trielle et sa jeune épouse Valentine.
Ces pièces, écrites dans les premières années du vingtième siècle, restent étonnamment modernes, le style y est vif, le ton narquois et l'auteur s'amuse, visiblement, d'une société qu'il observe d'un regard amusé.
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