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Critique de Sachenka


J'aurais aimé pouvoir dire que j'ai adoré Les trois vies d'Antoine Anacharsis. Je n'ai pas détesté ce roman, je le trouvais plutôt correct, mais je m'attendais à tellement plus. C'est que les différents sujets abordés (ou ceux que le résumé et les critiques élogieuses mettaient de l'avant) avaient tout pour me plaire. Un trésor de pirate, Madagascar, voyages, aventures et exploration. Ma curiosité était également attisée par cette histoire des trois vies. Il y a de tout cela dans ce roman, évidemment, mais un peu dilué à travers trop d'éléments disparates. du moins, selon mes goûts.

Le roman est divisé en trois parties. La première ne dure que cent pages mais elle aurait gagné à être raccourcie. C'est que le protagoniste n'existe pas encore. Il n'est qu'un foetus dans le ventre de sa mère d'origne malgache. Entre autres… C'est l'occasion pour lui de remonter le fil de son ascendance, jusqu'à l'époque des pirates d'une autre époque comme Olivier Levasseur, dit La Buse. le vrai ! C'était intéressant et j'appréciais que l'intrigue rejoigne l'histoire avec un grand H. Mais rapidement, je commençais à me lasser de suivre un personnage qui n'est pas vraiment là. Il est toujours dans le ventre de sa mère lorsque ses parents sont capturés par des vendeurs d'esclaves qui partent en direction de l'Amérique et les perception du foetus frôlent le mysticisme.

La deuxième partie, la plus longue, traite de l'enfance du gamin, rescapé à Antigua, puis de son désir de retrouver le trésor de Levasseur. Pour ce faire, lui et son père adoptif devaient déchiffrer son cryptogramme. Et qui de mieux que le poète Edgar Allan Poe pour les aider. Toutefois, le voyage du duo à travers les Etats-Unis, où l'esclavagisme était encore permis, était semé d'embauches. C'est là que j'ai décroché. En fait, j'ai continué ma lecture mais l'envie n'y était plus vraiment. Je trouvais que le roman d'Alex Cousseau se perdait dans trop d'intrigues secondaires. Je me rappelle à peine de la torisième partie, la troisième vie d'Antoine, qui correspond à une nouvelle étape dans l'existence du jeune homme. Il a un peu abandonné (mais pas complètement) l'idée de retrouver le trésor de son aïeul et, à travailler comme marin, il s'est retrouve au Chili.

Les trois vies d'Antoine Anacharsis est un roman qui avait beaucoup de potentiel, qui plonge dans l'aventure et qui compte plusieurs rebondissements, incluant quelques rencontres curieuses. Il apporte également une touche d'exotisme et un supplément d'informations appréciables compte tenu qu'il est collé à des événements historiques. Plusieurs adolescents devraient l'apprécier mais pas tous. Je trouve que le moteur principal de l'intrigue prend du temps à démarrer puis qu'il se perd dans un dédale de péripéties. C'était comme trois histoires en une seule mais dont les liens de l'une à l'autre faisaient défaut. Alors que j'étais intéressé à ce qu'Antoine retrouve le trésor de la Buse, il était embourbé dans une situation d'esclavagisme en Caroline…
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