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Critique de SergentPoivre


Je ne vais pas tourner autour du pot : pour moi, ce roman érudit et fascinant, oeuvre d'un spécialiste de la littérature victorienne (Michael Cox a publié plusieurs anthologies sur le sujet pour le compte de la très prestigieuse Oxford University Press), n'est pas très loin de valoir certains des meilleurs titres de Wilkie Collins, le grand maître du roman à sensation. Qu'il s'agisse de la nature de l'intrigue, de la tension dramatique, de l'architecture et du rythme de l'histoire ou de la qualité de l'écriture, je ne crois pas avoir déjà lu un pastiche contemporain (ce livre date de 2006) qui soit aussi proche des oeuvres du XIXème siècle dont il s'inspire directement et auxquelles, à n'en pas douter, il entend rendre hommage. La méticulosité avec laquelle l'époque et son atmosphère sont rendues et le style presque parfaitement victorien de l'auteur sont remarquables.
Un certain nombre de lecteurs et de critiques disent que le Quinconce de Charles Palliser (un pastiche que Wikipédia décrit comme indubitablement dickensien, alors que La nuit de l'infamie nous place plutôt dans le voisinage immédiat d'auteurs tels que Wilkie Collins, Mrs Ellen Wood ou Mary Elizabeth Braddon) serait supérieur mais, ne l'ayant pas encore lu, je ne saurais bien évidemment avoir une quelconque opinion pour le moment.

Un gros coup de coeur. Un de ces livres captivants de bout en bout que je serais assurément triste d'avoir fini… s'il ne comportait pas une suite (dont l'action se situe en 1876, soit une vingtaine d'années plus tard) : le livre des secrets (La vie cachée d'Esperanza G.)
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