Le sacré n'est pas séparé du quotidien. On veut nous le faire croire par un enseignement où la logique aristotélicienne domine et conduit à un manichéisme primaire. Les chrétiens ont emboîté le pas parce que leur système philosophique était emprunté· à Aristote. Mais tous les paganismes ont affirmé qu'il n'y. avait aucune séparation entre le sacré et le profane. C'est ce qu'on recherche actuellement avec le plus d'ardeur, mais malheureusement, les cartes sont si brouillées qu'il est impossible de s'y reconnaître.
La premlere épouse de Zeus, dieu générateur, fut Metis, la Sagesse, qui d'après Hésiode « savait plus de choses que tous les dieux et les hommes ensemble».
Le sacré n'est pas séparé du quotidien. On veut nous le faire croire par un enseignement où la logique aristotélicienne domine et conduit à un manichéisme primaire. Les chrétiens ont emboîté le pas parce que leur système philosophique était emprunté à Aristote. Mais tous les paganismes ont affirmé qu'il n'y avait aucune séparation
Etymologiquement, le paganisme se réfère aux croyances et aux rituels en usage dans les campagnes, chez les paysans (le mot provient du même terme latin paganus, habitant d'un pays), et cela par opposition aux croyances et aux rituels qui sont à l'honneur dans les villes. C'est dire que toute idée de paganisme. toute idée d'Europe païenne enferme nécessairement une connotation de parallèle: de non-officiel, et même de contre-courant. Car, si la mode des idées comme du reste provient de la ville,
La domestication du cheval en Europe, introduit certainement par les Indo-Européens, remonte à la même époque, ainsi que l'usage de la roue et des chars. La navigation et la maîtrise du feu furent de même perfectionnées pendant l'âge du bronze. Il est évIdent que de telles innovations techniques et modifications économiques eurent des répercussions importantes au niveau social.
L'histoire de tous ces peuples, Thraces, Illyriens, Ibères, présente quelques analogies. Bien installés dans leur région, ils furent en contact avec les groupes celtiques lors de leur expansion ainsi qu'avec les Grecs, principalement par le biais de voies commerciales. Tous furent finalement absorbés par l'Empire romain qui, pour un temps, unifia une grande partie de l'Europe païenne.