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Critique de Axelinou


Un roman noir sur la Calabre, ou comment se détacher des a-priori qui collent tellement à cette région.

Deux familles, ennemies depuis la nuit des temps, obligées de vivre dans le même village. Pour raconter l'origine de cette guerre, l'histoire ou la mémoire ne suffisent pas, il faut remonter à la mythologie.

« Je sais qu'il est en train de me refiler un boniment, convaincu de livrer le fidèle récit de ce qui s'est passé. le même boniment que les autres lui ont refilé à lui. Une histoire faite et racontée par les hommes. Et les hommes sur cette terre n'ont jamais su dire la vérité. »

La mythologie qui permet de dire que c'est le destin et que la vendetta est naturelle.

Et le héros va tomber amoureux de la Nymphe de l'autre famille… Suivront la vendetta, les morts, la prison…

A la sortie de la prison on rencontrera les triades chinoises que l'auteur comparera à la ‘ndrangheta.

« C'est vraiment John Chow. Mais lui, il punit les méchants dans la réalité. C'est un 'wangzi', un prince ; et il connaît certainement le double sens du mot 'fuchou', vengeance : mort aux méchants, loyauté et gratitude éternelle aux amis. »

C'est aussi le soi-disant progrès qui apportera les trafics alors qu'avant seule la nature guidait les Calabrais.

‘La soie', ce sont les femmes, les grand-mères tisseuses qui se réunissent chaque après-midi et qui règlent les problèmes de la communauté.

L'auteur est calabrais et essaie de nous convaincre que c'est une terre de nature et de paix remplie de nymphes qui a été un peu dévoyée par le progrès.

A découvrir, et/ou à compléter avec les histoires du Petit juge de Mimmo Gangemi.
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