Minimalisme, la quête du bonheur et de la liberté par la simplicité

Facebook nous sert une grosse soupe indigeste : un peu de tout et surtout du n’importe quoi, choisi par ses algorithmes sur la base de critères de nouveauté, de popularité et d’interactions. Malheureusement, trop de concepts humains ne répondent pas bien à ces critères de sélection. Comme le bonheur, la créativité, le sens, l’inspiration.

De meilleures relations Aujourd’hui, lorsque nous entrons dans la vie active, nous entrons également dans la compétition. Avec nos collègues, nos amis, nos proches, nous jouons à celui qui a le plus gros salaire, la plus belle voiture, la plus grande maison, les plus beaux vêtements, etc. Lorsque nous parvenons à nous extirper de cette compétition, lorsque nous arrêtons de vouloir impressionner les autres, et que nous commençons à vraiment nous intéresser à ce qu’ils sont et non à ce qu’ils ont, nos relations avec les autres s’améliorent. Nous n’avons pas besoin de rouler dans une voiture de luxe, ni de porter des chaussures de telle marque, pour être quelqu’un et pour nous sentir bien. Bien au contraire. Le minimalisme nous offre ce bénéfice inattendu d’être pleinement nous-mêmes, sans artifice ni logo de marque. C’est de cette authenticité que naissent les vraies relations et les vraies amitiés.

Vivre et se contenter de peu ; rechercher l’élégance plutôt que le luxe, et le raffinement plutôt que la mode ; être digne plutôt que connu, et être prospère plutôt que riche ; écouter les étoiles et les oiseaux, les enfants et les sages, avec le cœur ouvert ; étudier beaucoup, penser posément, agir avec honnêteté, parler gentiment ; attendre les occasions, ne jamais se presser ; en un mot, laisser le spirituel, spontané et inconscient, grandir à travers le commun – telle est ma symphonie. William Henry Channing

Des défis pour garder la motivation Personnellement, j’ai totalement adopté le « MinsGame » des minimalistes Joshua Fields Millburn et Ryan Nicodemus. Il s’agit d’un jeu sous forme de défi qui commence chaque premier du mois. Le principe est très simple… Il suffit de désencombrer un objet le premier du mois, deux objets le jour 2, trois objets le jour 3, et ainsi de suite jusqu’à la fin du mois. Grâce à ce défi, je me suis débarrassée de près de 500 objets en un seul mois ! Et puis, j’ai continué le mois suivant, et le mois d’après, pour finalement me séparer d’environ 2 000 objets en quatre mois.

Trop d'objets inutiles, trop de déchets, trop de sollicitations, trop d'informations, trop de gaspillage....Face à tous ses excés, nous sommes de plus en plus nombreux à nous sentir en décalage avec notre moi profond et à rêver à un retour à la simplicité et à la sérénité.

En ayant besoin de peu, nous gagnons beaucoup de temps, du temps de qualité pour nous-même mais aussi pour les autres.

Mais au fur et à mesure que j’élaguai, c’était fou, je récupérais de l’espace vital dans mon esprit ! Cette « thérapie par le vide » me faisait le plus grand bien. Raphaëlle Giordano dans Ta deuxième vie commence quand tu t’aperçois que tu n’en as qu’une

Le minimalisme permet d’échapper à ces excès, afin de se concentrer sur ce qui est vraiment essentiel, ce qui donne un sens à notre vie et qui nous donne de la valeur : la sérénité, la bienveillance, la joie, la paix intérieure, l’amour, la créativité.

Le minimalisme est un cheminement vers une vie empreinte de simplicité, de sérénité et de liberté dont le fil conducteur est de vivre avec moins pour vivre mieux, tant au niveau matériel qu’immatériel.

Vivre avec peu, c’est aussi être plus libre. Tous les objets que nous possédons nous enchaînent et nous retiennent dans le passé. Ce sont eux qui nous possèdent, pas nous. Ils peuvent nous empêcher de voir la vie du bon côté. Même si nous croyons être heureux, le minimalisme parvient à nous rendre encore plus heureux grâce au sentiment de liberté et de légèreté qu’il génère.