La même année, Herbert publiait un très intéressant travail dans lequel il analysait deux cent cinquante cas de névroses traumatiques et arrivait à la conclusion que ces désordres ne sont pas dus à des lésions organiques de la moelle épinière, mais bien à des troubles fonctionnels du cerveau. Il faisait remarquer que les paralysies d’origine traumatique présentent souvent une certaine analogie avec celles qui sont provoquées par suggestion dans l’état hypnotique; il considérait l’hystérie et la neurasthénie comme les principales affections consécutives aux accidents de chemin de fer.